VINCENT MILLER
L’homme fort de l’Union est optimiste pour l’avenir de son club.Photo News
Le président de l’Union a confirmé que le club recherchait encore du renfort offensif. Au passage, il s’est dit très confiant et positif pour la saison à venir. next
Ce mercredi, Alex Muzio s’est exprimé sur la chaîne Youtube du club saint-gillois, depuis les vestiaires du stade Marien vêtu du maillot jaune et bleu. L’Anglais s’est prêté à un exercice de questions/réponses avec les supporters unionistes. L’occasion pour lui de faire le point sur l’équipe, le mercato, les matches européens, un possible fan day ainsi que le dossier du nouveau stade.
La forme actuelle
« Je sais que l’équipe est prête. Je sais qu’Alex (NDLR : Blessin) est prêt. Bien sûr, nous avons toujours beaucoup de travail à effectuer sur notre mercato, comme toutes les équipes de Belgique et d’Europe. Nous avons déjà signé beaucoup de joueurs. Ils sont arrivés assez tôt. C’est assez simple d’oublier combien de joueurs nous avons déjà signé car ça fait déjà longtemps (sourire). Chris (NDLR : O’Loughlin, le directeur sportif) et le staff ont très bien fait leur part du travail afin d’être prêt assez tôt pour combler les départs. Nous avions une équipe beaucoup trop grosse il y a trois ou quatre semaines avant que certains joueurs partent. Et maintenant, nous nous dirigeons vers la bonne direction. Je pense que nous sommes tous très excités et prêts. »
Le mercato
« Je pense que vous avez vu lors des dernières saisons que nous avons souvent commencé en jouant avec deux attaquants, et en faisant tourner devant. C’est pour ça que nous voulons disputer cette saison avec quatre attaquants. Pour le moment, vous pouvez voir que nous n’en avons que trois (NDLR : Eckert Ayensa, Nilsson et Kabangu). Donc nous avons besoin d’en signer au moins un, c’est clair. Nous allons jouer beaucoup de matches car nous sommes à nouveau assurés de disputer une phase de poule de Coupe d’Europe. Nous avons donc vraiment besoin de ramener quelqu’un devant. Mais je pense que nous avons un effectif assez large aux autres postes. Cela n’exclut toutefois pas d’autres changements, d’autres départs. Mais en termes de nombre, je pense que nous avons un effectif suffisant. »
Les transports lors
des matches européens
« Nous sommes ouverts à la discussion avec les clubs de supporters au sujet de la façon dont nous pouvons les aider dans leur organisation. C’est un challenge. Nous ne voulons pas leur imposer certaines choses, qu’ils ne voudraient peut-être pas. Et bien sûr, cela dépendra principalement du lieu où nous allons jouer. C’est très différent de jouer à Qarabag ou au Luxembourg par exemple. Nous devons donc déjà voir qui seront nos adversaires. À partir de ce moment-là, nous pourrons nous adapter. »
Un éventuel fan day
« Je crois que la pelouse du Marien est l’une des meilleures du pays. L’une des raisons principales à cela, c’est que l’on ne joue pas de matches de gala ici en été. Nous travaillons le terrain, nous le laissons se reposer. Et quand l’hiver arrive, que notre terrain est bon et que d’autres le sont moins, c’est à ce moment-là que nous pouvons ressentir l’aspect positif de ce qu’il s’est passé cet été. L’aspect négatif est donc que nous n’avons pas l’opportunité de faire ce genre de choses (NDLR : un match de gala donc) dans un environnement que nous apprécions. Cela n’a pas de sens de faire un fan day à Oudenburg (NDLR : où l’Union a récemment disputé deux matches de préparation) ou à Lierre (NDLR : où elle s’entraîne). Car le stade est notre maison. C’est ça le gros problème. C’est aussi la raison rationnelle pour laquelle on ne l’a pas fait jusqu’ici. Nous avons toutefois mis beaucoup de choses en place pour inviter les enfants et leurs parents à faire un tour du stade et à parler du club. C’est fantastique et une super opportunité pour les gens de venir découvrir le Marien en famille en dehors des jours de match. J’espère donc que cela remplace le fan day, au moins un petit peu. »
Le futur stade
« En Belgique, c’est compliqué de construire un stade. Cette information n’est pas nouvelle pour qui que ce soit. J’ai une confiance totale en nos plans. Les choses bougent dans la bonne direction et je suis positif là-dessus à long terme. Nous avons un projet qui, pour moi, est totalement logique. Il n’y a pas de voisinage particulièrement proche. Il n’y en a juste pas. Il n’y a donc pas de problème de nuisances sonores. L’accessibilité au site est bonne. Le site n’est pas utilisé de façon irremplaçable. C’est aussi proche d’où nous sommes pour l’instant. C’est toujours à Forest. Il y a beaucoup de travail à faire. Mais je suis plutôt positif. »
Son bonheur
« Cela dépendra de l’équipe, de nos résultats, de l’atmosphère. Cela dépendra de beaucoup de choses différentes. Comme j’ai dit lors de la première conférence de presse d’Alexander Blessin en tant que coach principal, je suis plus focalisé sur le développement de l’équipe que sur les résultats. Evidemment, les résultats vont compter à un moment, mais pas aussi vite que pour la plupart des autres clubs. Ensuite, cela dépendra de comment se passe le reste du mercato, de comment les supporters vivront la saison, à la fois au Marien et à Anderlecht (NDLR : où l’Union disputera ses matches européens à domicile). Il y a beaucoup de choses différentes qui pourront influencer mon bonheur. »
VINCENT MILLER
Une seule défaite, c’était face au Standard.
La Wallonie réussit bien – très bien même – à l’Union qui enchaîne les bons résultats face aux équipes du sud du pays depuis son retour au plus haut niveau du football belge durant l’été 2021. En effet, sur les 16 rencontres disputées face aux quatre formations wallonnes qui militaient en Pro League ces deux dernières saisons (le Standard, Charleroi, Eupen et Seraing), les Jaune et Bleu en ont remporté 14
! Seulement se sont-ils fait accrocher par les Pandas le 26 février 2022 (0-0) et ont-ils sèchement mordu la poussière face aux Rouches le 18 février dernier (2-4). Toutes les autres rencontres se sont donc soldées par des victoires. Au total, l’Union affiche un taux de 87,5
% de succès, pour 90
% des points pris
!
Et ces victoires, dans une bonne partie des cas, ne doivent rien au hasard. L’Union a en effet infligé quelques sacrés camouflets à ses opposants, comme ce score de 4-0 asséné aussi bien au Standard le 28 août 2021 qu’à Charleroi le 6 novembre 2021. De manière générale, les Unionistes trouvent d’ailleurs plutôt facilement le chemin des filets face aux Wallons. Ils ont inscrit 40 buts (soit une moyenne de 2,5 goals par match) et en ont encaissé 15.
Si la Wallonie sourit donc largement à l’Union (tout comme Bruxelles, l’USG ayant remporté ses sept derbies face à Anderlecht), la Flandre lui pose en revanche – un peu – plus de difficultés. En effet, le matricule 10 n’a pris que «
que
» 61
% des points face aux clubs pratiquant la langue de Vondel (en comptant les deux derniers Champions Playoffs), raflant 53,5
% de victoires. Mais en nettement plus de rencontres. Car au total, l’USG a disputé 58 matches face aux treize équipes flamandes qui évoluaient parmi l’élite du football belge ces deux dernières saisons (en comptant le Beerschot en 2021-2022 et Westerlo en 2022-2023), pour 31 succès, 13 matches nuls et 14 défaites.
La dernière défaite de l’Union
sur le sol wallon date de 2020
Si le Standard est donc le seul club du sud du pays à avoir fait chuter l’Union dans son antre du Parc Duden (en février dernier), il faut par contre remonter au 29 novembre 2020 pour trouver trace d’une défaite de l’USG sur le sol wallon, soit près de trois ans
! Le matricule 10 évoluait alors encore en D1B et s’était incliné 1-0 face à Seraing. Quelques mois plus tard, les deux équipes s’ouvraient les portes de la D1A.
Enfin, la dernière défaite de l’Union à Sclessin date du 28 avril 2017, lors de la dernière journée des Playoffs 2 (qui mélangeaient alors des équipes de D1A et de D1B pour un ticket européen). Le Standard de José Jeunechamps l’avait alors emporté 3-1 face à l’Union de Marc Grosjean. Une autre époque…
Ce vendredi soir, les Rouches seront bien décidés à mettre fin à cette période de disette. Pas sûr que l’Union l’entende de la même oreille. Des Saint-Gillois qui auront à cœur d’empocher leur troisième victoire de rang à Sclessin.
Vanhoutte pourrait être rétabli pour défier le Standard
V.M.
Belga
prev
La blessure de Charles Vanhoutte est moins grave que ce qui pouvait être craint. Pour rappel, le médian saint-gillois était ressorti des vestiaires à la mi-temps face à Anderlecht vendredi avec un gros bandage au genou et avait été remplacé à la 66 e . « Il souffre d’une blessure mineure au ligament interne du genou arrière », a expliqué le club.
« Il s’est entraîné individuellement avec du ruban adhésif aujourd’hui (NDLR : ce mercredi). Il rejoindra le groupe demain et nous verrons si tout se passe bien. Il y a de fortes chances qu’il puisse jouer vendredi (NDLR : au Standard), mais ce n’est pas encore sûr. »
Imbrechts prolonge
Par ailleurs, Joachim Imbrechts a signé un contrat de deux saisons, plus une en option, avec l’Union. Arrivé à la Butte en 2021 en provenance de Charleroi, le gardien namurois de 21 ans avait signé son premier contrat professionnel (d’un an) avec le club saint-gillois en juillet 2022.
Il s’agit dès lors d’une belle marque de confiance de la part de la direction saint-gilloise envers son jeune portier, qui n’a encore jamais disputé la moindre minute chez les A mais qui a livré de bonnes prestations chez les U23 actifs en Division 2 ACFF. Il reste désormais à voir quelle sera sa place dans la hiérarchie des gardiens. Et s’il parviendra à « supplanter » Lucas Pirard (qui arrive, lui, en fin de contrat en juin 2024) comme gardien numéro 2 derrière l’intouchable Anthony Moris.