VINCENT MILLER
Blessin avec Puertas.Photo News
Les premières tendances se dégagent à l’Union, une grosse semaine après la prise de fonction du nouveau coach Alexander Blessin. prev
Le travail ne manque pas pour Alexander Blessin, intronisé officiellement à la tête de l’Union mercredi dernier, soit moins d’un mois avant la reprise du championnat. Mais alors que le derby face à Anderlecht du 28 juillet pointe à l’horizon, son projet prend petit à petit forme.
Des amicaux encourageants mais pas encore satisfaisants.
Après avoir partagé l’enjeu face à Monaco dimanche dernier pour sa première à la tête de l’Union (1-1), l’entraîneur allemand a vu ses troupes l’emporter face au FC Liège mercredi (4-0). Deux résultats positifs qui ne le satisfont pourtant pas. « Nous avons fait trop d’erreurs dans nos passes et nos mouvements », réagissait-il mercredi. « Et il y a des détails dans le jeu que je n’ai pas aimés. Nous devons en parler et nous améliorer. Car si nous jouons de manière arrogante, nous aurons des problèmes. L’équipe reste certes sur deux ou trois saisons incroyables. Mais je veux voir de la faim chez mes joueurs. »
La communication au cœur de son projet.
« Les journées durent 24 heures mais il faut aussi trouver le temps de dormir », sourit le coach allemand lorsque nous lui demandons comment il occupe son temps depuis la signature de son contrat à l’Union. « Tout va très vite. J’ai eu beaucoup de réunions pour parler avec le staff et les joueurs. Pour moi, c’est important de savoir quelle est la mission de chacun d’entre eux, de connaître leurs objectifs, d’apprendre à les connaître, de savoir leur façon de penser, leur situation familiale, etc. Et je parle aussi beaucoup avec le groupe, notamment lors des séances vidéo. Je pose des questions aux joueurs sur leur interprétation de telle ou telle action. Et ce, afin d’instaurer de la communication. »
Son schéma tactique se dessine.
Comme ses prédécesseurs Karel Geraerts et Felice Mazzù, Alexander Blessin semble vouloir opter pour un schéma en 3-5-2 qu’il utilisait déjà à Ostende. « Les meilleurs joueurs se retrouvent sur le terrain. Et seulement à partir de cela, je construis un système. Pour le moment, j’ai un bon sentiment avec cette tactique. »
Pas encore d’équipe-type définie.
Avec quel onze l’Union s’alignera-t-elle face à Anderlecht dans deux semaines ? Bien malin qui pourrait le prédire avec exactitude, tellement le mercato saint-gillois est animé. « Ai-je déjà mon équipe-type en tête ? Non. Après 10 jours, c’est compliqué. Tout le monde reçoit des minutes et l’opportunité de se montrer. Et personne ne peut se reposer sur ses lauriers de la saison dernière. C’est une nouvelle saison, avec un nouveau coach et des nouveaux objectifs. Ainsi qu’avec de nombreux nouveaux joueurs. Tous les trois jours, nous accueillons d’ailleurs une nouvelle recrue. »
Le nouveau capitaine doit encore être désigné.
Teddy Teuma parti à Reims, qui sera le prochain capitaine de l’Union ? Christian Burgess qui portait le brassard face à Nijlen mardi dernier ? Anthony Moris qui l’avait autour du bras lors de la première heure de jeu face à Liège ? Ou Senne Lynen qui en a hérité en fin de match contre les Sang et Marine ? « Je ne veux pas faire un grand cas de cette question parce que l’équipe nationale belge a eu assez de problèmes à ce sujet (sourire). On va s’asseoir autour d’une table. On discutera avec tout le monde et on prendra ensuite la décision. »