Si le dossier nouveau stade de l’Union
semble à l’arrêt, la Région peut le faire
avancer rapidement, estime le CEO du club.
L e dossier “nouveau
stade” reste aussi
prioritaire que lent
à se décanter, à l’Union
SG, comme dans beau-
coup d’autres clubs bel-
ges. Le dialogue avec la
commune de Forest n’est
pas facile. Ceci étant, à la
RUSG, on espère que l’in-
tervention annoncée par
la Région bruxelloise –
qui avait surpris certains
élus communaux –, don-
nera un coup d’accéléra-
teur au dossier. Philippe
Bormans, le CEO des vice-
champions, veut y
croire : “On espère avoir
un accord de principe en-
tre chaque partie avant
l’été. On attend que la Ré-
gion donne des réponses
aux remarques formulées
par les deux côtés, vienne
avec une synthèse et de-
mande ensuite l’accord de
ses ministres ou du parle-
ment régional pour se po-
sitionner sur la possibilité
que cette opération soit
faite oui ou non.”
Régler cela en moins de
deux mois est-il réel ? “Ce
n’est pas le club, mais la Ré-
gion qui a fixé cette date”,
poursuit Philippe Bor-
mans. Si c’est le cas, le CEO
se dit prêt à avancer très
rapidement : “Dans un
monde idéal, le stade pour-
rait être ouvert en 24 mois. Il
faut un an pour le construire.
La demande de permis ne de-
vrait prendre que six mois
car on a déjà avancé et il
s’agit d’un permis moins
compliqué que dans le cas
du stade national, par exem-
ple. Après, on sait aussi qu’il
peut y avoir des recours
(NdlR : ce qui est régulière-
ment le cas pour les sta-
des), la réalité sera peut-être
autre, mais pour moi c’est
faisable en 24 mois.”
. Gare aux élections
Si ce n’est pas le cas, on
craint une longue at-
tente : “Cette deadline de
l’été permettra de savoir si
c’est faisable ou non. S’il n’y
a pas d’accord, vu les va-
cances, on se retrouvera en
septembre… soit à un an
des élections (NdlR : com-
munales) et là, j’ai peur
que le dossier soit reporté
après les élections et on
sera perdu.”