BENJAMIN HELSON
L’excellente prestation de Damien Marcq n’a pas suffi pour les Zèbres.
Après deux victoires en ayant été mené – à Eupen et contre le Cercle – et deux partages – à Gand et au Club
–, le Sporting de Charleroi a concédé son premier revers de l’année 2023, samedi soir face à une solide formation saint-gilloise. Toutefois, cette défaite ne doit pas faire oublier que les Zèbres sont sur le bon chemin et ont globalement bien traversé leur périlleux mois de janvier. Reste désormais à le confirmer en coulisses d’ici ce mardi soir et lors d’un mois de février aussi abordable que décisif.
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Garder le positif sans tout
remettre en question
Certes, les Zèbres ont mordu la poussière ce samedi pour le retour d’une partie de leur public après cinq matches de «
suspension
», mais ils ne doivent pas jeter tout ce qui a été fait ces dernières semaines. «
Je suis content et fier de ce qu’on a réussi ce samedi parce que ce que Charleroi a fait à Bruges la semaine dernière, c’était impressionnant
», témoignait Karel Geraerts après le succès des siens. Et d’insister sur le chemin parcouru par le Sporting récemment
: «
Jouer à Charleroi en ce moment, ce n’est pas évident.
»
Déplacement évident ou non pour les Jaune et Bleu, la sérénité qui règne au sein du camp bruxellois leur a permis de faire la différence quand il le fallait. En face, Charleroi n’a pas réussi à se positionner aussi haut sur le pré que lors de ses deux derniers matches, hormis en début de second acte mais sans se montrer assez dangereux ou précis dans le dernier geste. «
On a joué contre une très bonne équipe, chacun le sait. Défensivement, on n’a pas donné grand-chose à une formation qui se crée beaucoup d’occasions. C’est un point positif, même si ça n’a pas été suffisant parce qu’on n’a pas osé assez dans le jeu, surtout en première période. Et on a joué trop bas. Même après le passage à quatre défenseurs afin d’avoir plus de joueurs en zone offensive, mais on a malheureusement continué à trop décrocher. Il a manqué de folie pour reproduire ce qu’on avait fait à Bruges, mais on se doit de rester positif, surtout en tenant compte de la qualité de notre adversaire
», soulignait Felice Mazzù, qui revenait sur le fait que Charleroi a montré de bonnes choses ces dernières semaines. «
À partir du moment où la mentalité est bonne, il faut être positif. On va devoir travailler et corriger des situations de match, mais on doit s’appuyer sur ce qu’on a fait depuis quelques semaines.
»
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Bien terminer janvier
en coulisses
Pour cela et malgré un mois de janvier très correct sur le terrain et un bilan comptable de 8/15, il s’agira désormais de bien le finir le mois de janvier en coulisses en ajustant correctement le noyau sambrien d’ici mardi soir. Au niveau des sorties, une solution est la bienvenue pour Loïc Bessilé, dont la situation est devenue difficile à vivre. Eupen, via Edward Still, s’était renseigné, mais le cercle germanophone travaille sur une autre piste prioritaire. Le Togolais pourrait donc partir dans un pays où le mercato restera ouvert au-delà du 31 janvier.
Il en est de même pour Ali Gholizadeh, en discussions avec Kasimpasa, où le marché est ouvert encore une semaine, pour un prêt avec option d’achat. L’Iranien n’est pas fermé à l’idée de rejoindre le club turc de Mamadou Fall, mais doit encore se rendre sur place afin de poursuivre les discussions et visiter les installations.
Par ailleurs, comme indiqué il y a une semaine, Lorient est attentif à la situation de Hervé Koffi et a discuté avec le gardien. Il est cependant exclu que le Burkinabé quitte Charleroi cet hiver, alors que le matricule 22 n’aurait plus le temps de se retourner.
Enfin, c’est avant tout dans le sens des arrivées que le Sporting de Charleroi ne doit pas se louper d’ici mardi soir. Nikola Stulic est toujours attendu en priorité, mais il était encore en Serbie ce dimanche soir et les discussions se prolongeaient, avec sa famille essentiellement alors qu’un accord entre les clubs existe. S’il signe au Sporting, l’international serbe ne sera probablement pas le seul renfort offensif du matricule 22 avant la fin du mercato. Pour le reste, Felice Mazzù n’est pas en demande de trop agrandir le noyau à disposition et donc aucun joueur de flanc ne devrait finalement signer alors que Jules Van Cleemput est à nouveau perçu comme un joueur de couloir.
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Février et début mars
seront décisifs
Après un triptyque qui les a vus affronter Gand, le FC Bruges et l’Union en dix jours, les Carolos vont désormais faire face à un calendrier plus abordable. Il s’agira de bien le négocier pour confirmer le retour aux affaires et les ambitions de Top 8, même si Felice Mazzù évoquait encore la lutte pour le maintien vendredi dernier quand il parlait de la différence de statut entre les deux formations qui devaient s’affronter au Mambourg. «
Le mois de février ne sera pas le seul qui sera hyperimportant pour nous, toute la suite le sera aussi
», expliquait ainsi le T1 carolo. «
Cette défaite est un petit contretemps, mais le mois de février s’annonce primordial pour nous
», soulignait de son côté Damien Marcq, le meilleur Zèbre sur le terrain ce samedi soir. Et d’insister
: «
Il faudra mettre cette défaite de côté et retenir ce qu’on a fait de bien pendant ce mois de janvier.
»
Avec des duels contre Malines, Seraing, Ostende, Saint-Trond, Courtrai puis OHL, le matricule 22 a tout pour se relancer durablement.