Suite à l’arrivée de Fabio Silva (ex-Anderlecht), il a préféré quitter le PSV.PhotoNews
Rencontre avec Yorbe Vertessen, le nouvel attaquant de l’Union Saint-Gilloise, qui doit remplacer Dante Vanzeir, en partance pour les New York Red Bulls. Le Diablotin de 22 ans, prêté par le PSV, retrouve ainsi la Belgique où il compte bien se faire un nom. next
Pour la troisième fois d’affilée, l’Union s’en est remise à Gustaf Nilsson. Comme face au Cercle de Bruges et à OHL, le Suédois a inscrit le seul but saint-gillois de la rencontre. Un goal, magnifique, qui permet à l’USG d’enchaîner une quinzième rencontre de rang sans défaite en championnat. Et qui permet à l’attaquant d’envoyer un signal fort : il ne lâchera pas sa place si facilement. Et ce, alors que l’Union a officialisé ce samedi après-midi l’arrivée en prêt de Yorbe Vertessen en provenance du PSV Eindhoven. Le jeune Belge de 22 ans remplace numériquement Dante Vanzeir, en partance pour les New York Red Bulls. En exclusivité, nous avons recueilli ses premières impressions au sein des bureaux de ses avocats à Ixelles. Le « Diablotin » nous a détaillé les raisons qui l’ont incité à déposer ses valises à Saint-Gilles, alors qu’il suscitait pourtant l’intérêt de clubs du top en Bundesliga et en Belgique, dont l’Antwerp et Anderlecht.
Yorbe Vertessen, pourquoi avoir finalement opté pour l’Union ?
Pour le temps de jeu. Je veux jouer beaucoup de matches, beaucoup de minutes. C’est une des grandes raisons pour lesquelles je suis venu. Mon « feeling » m’a dit que ce serait une bonne étape pour moi. De plus, l’Union joue pour le titre et est encore en lice en Coupe de Belgique ainsi qu’en Europa League. C’est vraiment très intéressant de pouvoir rejoindre cette équipe.
Pourrez-vous bien jouer le huitième de finale d’Europa League en mars alors que vous avez dernièrement disputé les poules de cette compétition ?
Oui.
Comment la direction saint-gilloise s’y est-elle donc prise pour convaincre un joueur de votre calibre de rejoindre ses rangs ?
Nous avons fait un tour autour du stade et du terrain d’entraînement avec Chris O’Loughlin (NDLR : le directeur sportif ). Il m’a parlé de l’histoire du club etdes plans qu’il avait. C’était vraiment très intéressant, et cela m’a convaincu.
Vous êtes en prêt pour les six prochains mois, sans option d’achat. Y a-t-il tout de même une chance que vous restiez à l’Union la saison prochaine ? Ou bien l’intention est-elle de revenir au PSV ?
Il s’agit uniquement d’un prêt. L’Union est une étape intermédiaire dans ma carrière pour me développer. Je me concentre sur ce semestre pour jouer autant que possible.
Ce prêt à l’Union vous permet de revenir en Belgique après de très longues années passées aux Pays-Bas. Expliquez-nous votre parcours.
C’est effectivement un sentiment assez incroyable de pouvoir revenir dans mon pays. C’est comme si je revenais à la maison. Car j’ai quitté la Belgique pour le PSV à l’âge de 8 ans. J’ai été à l’école à Eindhoven et j’y ai été diplômé. J’ai fait toutes les catégories d’âge là-bas. Et j’ai débuté en équipe première il y a deux ans. Malheureusement, j’ai eu des blessures lors de mon arrivée chez les A, notamment aux ischios, dues probablement au fait que j’étais en pleine croissance. Et je n’ai pas pu énormément jouer. Je suis désormais à 100 % et il est temps pour moi d’avoir des minutes !
D’autant que Fabio Silva a récemment débarqué en prêt au PSV. Cela a-t-il influencé votre choix d’être prêté ?
Oui, c’est aussi une des grandes raisons pour lesquels je cherchais un nouveau club.
Du côté du PSV, quels sont les grands noms que vous avez côtoyés jusqu’à présent ?
Luc Nilis a été mon entraîneur chez les jeunes. J’ai eu des entraînements individuels avec lui. Il m’a donné de précieux conseils. J’ai beaucoup appris de lui. Tandis que le coach actuel est Ruud van Nistelrooy.
Quelle est votre relation avec ce dernier ?
J’ai un peu joué sous ses ordres chez les jeunes. La connexion était bonne. Mais je me suis ensuite blessé. Et j’étais beaucoup plus en contact avec les kinés et le staff technique. Par après, je suis passé en A, tandis qu’il était resté chez les jeunes. Nous nous sommes finalement retrouvés cette saison.
À l’Union, vous allez succéder à Dante Vanzeir. Le connaissez-vous personnellement ?
Je l’ai rencontré en équipe nationale, pendant deux jours. Mais on ne peut pas dire qu’on se connaît très bien.
Ne craignez-vous pas d’être souvent comparé à lui ?
Je veux faire de mon mieux et réussir. Il y aura peut-être de la pression. Mais j’ai surtout besoin de retrouver le plaisir du foot.
Peut-on dire que vous avez le même style de jeu que lui ?
Nous avons des qualités similaires, oui. Mais nous restons deux joueurs différents, avec des personnalités différentes.
Connaissez-vous d’autres joueurs de l’Union ?
Oui, Senne Lynen. Je le connais depuis longtemps car il a joué avec mon frère chez les jeunes à Westerlo.
L’avez-vous contacté pour prendre des renseignements sur votre nouveau club ?
Nous nous sommes appelés. Il m’a dit que ce serait une bonne étape pour moi, et que le groupe était comme une famille. Cela m’a plu. J’avais quelques questions et il y a répondu.
Plus globalement, outre le fait de prendre des minutes de jeu, quelle sera votre ambition avec l’Union ?
Je pense qu’avec une équipe pareille, on doit tout gagner ! On va en tout cas faire de notre mieux pour y parvenir. On a de grands plans !
À titre personnel, pensez-vous à l’équipe nationale A ? Vous avez pas mal joué en catégories d’âge…
L’Union sera une bonne scène pour me montrer, vu que je n’ai pas énormément joué dernièrement. Je pourrai montrer à tout le monde qui je suis comme joueur. Cela peut aller très vite, que si je joue bien, je pourrais faire un pas vers l’équipe nationale A.
Il y a aussi le championnat d’Europe espoirs durant l’été 2023. Est-ce un objectif ?
Oui. Ce sera une nouvelle belle étape dans mon développement.
Il ne reste plus qu’à savoir quand exactement vous pourrez porter le maillot saint-gillois…
Les papiers n’étaient pas encore prêts pour la rencontre face à Charleroi. Car je devais encore tout finaliser avec le PSV. Mais j’espère bien pouvoir faire mes débuts face à l’Antwerp en Coupe de Belgique mercredi.
Où allez-vous vivre ?
Je rentre chez mes parents à Aarschot.