Verlaine 1
Union U23 0
Le but
: 50e/pen. Jamar.
Verlaine
: Dengis, Dago, Van Hove, Limbourg, Debra, Temou, Gilsoul (46e Reciputi), Ramadani (75e Chubaka), Doyen (90e Gosselain), Tchamdjou (89e Kaba), Jamar.
Union U23
: Imbrechts, Antonio, Lopes Ribeiro (72e Asri), Wunga (78e Abbass), Berradi, Bafdili, Asoma (34e Mutshatsha Matuba), Lemaire, Salah El Boukammiri (72e Chukwudi), Safari, Huygevelde.
Cartes jaunes
: Gilsoul, Imbrechts, Bafdili.
Arbitre
: M. Alexis.
On jouait depuis cinq minutes dans la seconde période, le ballon était dans la surface de l’Union et heurtait involontairement le bras de Lopes Ribeiro. L’arbitre accordait un coup de réparation qui était transformé en but par Jamar. C’est cette phase qui allait sceller le sort d’une rencontre qui n’a jamais atteint un niveau de grande qualité. Dès le début de la rencontre, les Bruxellois se ruent à l’attaque et forcent Verlaine à reculer. Les hôtes sont bien disposés sur le terrain et se basent sur une solide défense bien aidée par les milieux et les attaquants qui viennent prêter main forte dès qu’il le faut, un bloc compact qui attend l’adversaire et mise sur les contres. En face, les Bruxellois ne regardent pas à la dépense d’énergie mais se montrent bien trop brouillons.
Domination stérile
La domination des visiteurs est stérile, Dengis ne devant intervenir qu’à quelques rares reprises. Après le but des locaux, ce sont à nouveau les Unionistes qui mettent le pied sur le ballon et poussent tant et plus pour égaliser. L’arbitre, victime d’une déchirure, doit être remplacé par son premier assistant, personne ne remplaçant ce dernier. Cela s’avérera important car Dengis, sur sa ligne, relâche un ballon qu’il récupère devant ou derrière la ligne
? Difficile de se prononcer sans un juge de touche bien placé et l’homme en noir décide qu’il n’y a pas de but. Les derniers instants sont palpitants, l’Union met tout à l’attaque et galvaude des occasions par précipitation ou maladresse et aurait sans doute pu revendiquer au minimum le partage. «
On mérite plus, on donne un cadeau à l’adversaire mais à côté de cela on a montré de bonnes choses et on s’est créé des opportunités. Et franchement, sur la phase litigieuse avec leur gardien, je suis persuadé que le ballon franchit la ligne. Les séances hebdomadaires ont été allégées et ça s’est ressenti sur le terrain. C’est le métier qui rentre, nous poursuivons notre apprentissage
», déclare un Noureddine Moukrim, parfaitement serein.