SEB. F.
Le staff d’entraîneurs/joueurs qui constitue l’académie No Limit.Lefebvre
« No Limit ». C’est le nom qui a été choisi par Mehdi et Karim Tarfi, Banhou Diarra, Pieterjan Deleu et Anas Hamzaoui pour désigner leur académie. Ce dernier nous raconte les coulisses de cette dernière. prevnext
Joueurs professionnels à plein-temps et formateurs durant leur temps libre. Le quotidien des cinq garçons qui ont lancé l’académie No Limit est plus que chargé.
Ces garçons, qui côtoient (ou ont côtoyé) le niveau professionnel éprouvant une réelle passion pour le coaching. Anas Hamzaoui, ex-Union Saint-Gilloise et Virton, raconte les coulisses de ce fabuleux projet lancé il y a plusieurs mois du côté d’Opwijk.
Un challenge
rondement mené
« On a commencé à en discuter il y a deux ans. Certains d’entre nous avaient déjà donné des entraînements dans d’autres académies et on s’est dit qu’on allait en lancer une commune. C’était notre ambition, à tous les cinq. On voulait lancer une académie mais pas comme les autres », explique l’ancien back de l’USG avant de préciser. « On voulait que nos séances soient consacrées qu’à quatre joueurs maximum du même niveau. C’est-à-dire que cela serait bénéfique pour chaque joueur présent », raconte le sympathique Anas.
Hormis l’aspect logistique/organisationnel, les cinq potes voulaient également préserver et conseillers les membres sur les dangers des coulisses du monde du football. « On est tous les cinq passés par-là et on sait ce qui peut arriver. C’est un milieu très compliqué et bon nombre de choses s’y passent. On voulait donc aussi avoir une structure mentale concrète pour nos académiciens. On veut donner les conseils ou le soutien que nous n’avons pas pu recevoir étant plus jeunes. »
Si l’on parle ici des jeunes joueurs inexpérimentés, l’académie propose ses services également pour les adultes. Cette dernière s’étend des jeunes âgés de huit ans à l’âge adulte (voir à côté). « Le fait de s’entraîner en petit comité change complètement de ce qu’ils connaissent en club. On prône l’amélioration de chaque membre et non l’argent, sinon, on aurait accepté plus de monde par séance », souffle Anas Hamzaoui en rigolant. « Après tout, ce n’est pas ça qui nous fait gagner notre vie », dit-il justement.
Quand ils ne sont pas en train de s’entraîner pour eux-mêmes, ils donnent les entraînements « Le quotidien n’est pas toujours facile. Et dire que Mehdi et Bahnou ont des enfants… C’est une part de sacrifices mais nous aimons cela. C’est un domaine qui me passionne et vers lequel je me dirigerai probablement après ma carrière », dit l’ex-unioniste, toujours en recherche de club pour la saison à venir.
En attendant, Hamzaoui s’entraîne sur le côté pour entretenir sa forme avant de retrouver un club et continue de guider les jeunes académiciens de No Limit pour une expérience unique guidée par des hommes de terrain.