Faïz Selemani voulait signer à Genk malgré
des offres plus alléchantes. Il estime
toutefois mériter un meilleur salaire et a
stoppé les négociations avec le Racing.
Mercredi devait être
un jour de fête
pour le Courtrai-
sien Faïz Selemani
(28 ans). Celui de la consé-
cration. De son grand trans-
fert vers un club du top en
Belgique. La nouvelle est
tombée mardi en fin de soi-
rée : les négociations entre
Genk et son agent, Fouad
Ben Kouider, ont été stop-
pées.
L’international comorien
est déçu de la tournure des
événements et a voulu expli-
quer sa décision.
Faïz, pouvez-vous résumer
ce qui s’est passé lors des
négociations avec Genk ?
“Les deux clubs ont facile-
ment trouvé un accord. Mon
agent a amené une offre à
Courtrai (NdlR : 2,5 millions
€ plus bonus). La direction a
donné son aval pour que je
puisse négocier avec Genk
mais nous avons dû stopper
les discussions.”
Pour quelles raisons ?
“Nous n’étions pas d’accord
sur les chiffres. Je n’ai pas
réussi à me mettre d’accord
avec eux. Les Genkois m’of-
fraient un salaire que je ne
considérais pas en adéquation
avec mon niveau. Nous
n’avancions plus et mon agent
a décidé de quitter la table
des négociations.”
C’est donc définitivement fini ?
“Non. Nous avons une
bonne relation avec Genk et
son patron sportif, Dimitri De
Condé (NdlR : le ‘Head of
Football’). Nous avions besoin
de faire une pause. Je suis
persuadé que ce n’est pas fini
mais je considère mériter plus
que leur proposition. Je suis le
joueur le mieux payé de Cour-
trai et je ne réclamais pas le
même statut à Genk.”
Avez-vous d’autres options ?
“Je vais me pencher sur
d’autres possibilités avec mon
agent. D’autres clubs belges et
étrangers ont formulé des
offres concrètes. On verra
bien.”
On vous sent déçu…
“Bien sûr, c’était une belle
opportunité, un pas en avant.
Dans ma tête, je signais à
Genk et je suis un peu désem-
paré. Je me sentais prêt à
relever ce défi. J’avais envie de
faire un pas en avant en
Belgique. J’aurais pu gagner
bien plus en signant ailleurs
mais je ne veux pas partir
pour l’argent.”
Allez-vous retourner
vous entraîner à Courtrai ?
“J’aimerais bien. Il faut que
je m’entraîne, que je ne perde
pas plus de temps. Cela fait
une semaine que je travaille
seul. Je ne dois pas rester des
jours à me lamenter.”
Vous dites vouloir vous entraî-
ner avec votre club. Pourquoi
n’est-ce pas possible ?
“Je dois d’abord discuter
avec le club pour faire le point
sur la situation. Nous devons
d’abord régler un souci avec la
direction de Courtrai.”