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L’heure de vérité  est enfin arrivée 
L’heure de vérité  est enfin arrivée 

En août, les Brugeois (ici Mechele au duel avec Undav) s’étaient imposés 0-1 au Stade Marien.

Ce dimanche aura lieu le premier des deux matches que toute la Belgique du football attend entre l’Union et le FC Bruges. Deux rencontres qui pourraient s’avérer décisives dans la course au titre et que les Saint-Gillois aborderont avec trois points d’avance. next

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Rappelons qu’en cas d’égalité de points entre les deux formations en fin de saison, ce seront les Gazelles qui seront sacrées championnes de Belgique pour la troisième année consécutive. Ce qui signifie que si Bruges venait à l’emporter ce dimanche au stade Marien, il repasserait devant l’Union. Celle-ci perdrait dès lors la tête du championnat près de sept mois après s’en être emparée (c’était le 16 octobre 2021).En revanche, la donne est très simple pour les Bruxellois. S’ils gagnent leurs deux matches face aux Blauw en Zwart, ils s’adjugeront le douzième titre de leur histoire, 88 ans après le dernier conquis en 1935.C’est dire, dès lors, l’enjeu que revêtira ce double affrontement au sommet. Mais pas question pour autant pour Felice Mazzù de changer son fusil d’épaule. « L’état d’esprit est le même que les semaines précédentes », glissait le coach ce vendredi. « On garde de la sérénité et du plaisir qui sont les mots d’ordre depuis deux ans. On va essayer d’aborder ce match comme les autres. » Là où Alfred Schreuder parle d’un « double duel de Ligue des champions ». Mais le coach brugeois ne pense pas que « les deux matches seront forcément décisifs, d’ailleurs il se peut que la décision ait déjà été faite. »Bruges, bête noire de l’Union cette saisonLe défi sera en tout cas de taille pour les Saint-Gillois face à cette équipe brugeoise qui est la seule de toute la série qu’ils ne sont pas parvenus à battre cette saison. Et contre qui ils n’ont jamais réussi non plus à faire trembler les filets en l’espace de 180 minutes. En effet, lors du match aller en phase classique, les Brugeois étaient venus s’imposer au Parc Duden par le plus petit des écarts (0-1). Et lors du retour, les deux équipes n’avaient su se départager malgré plusieurs toutes grosses opportunités pour les Jaune et Bleu. « Mais on s’était créé assez de situations dangereuses pour ne pas avoir des idées négatives. Et puis, la vérité d’un match n’est pas celle d’un autre », tempère Felice Mazzù. « En tout cas, c’est un grand challenge qui s’offre à nous. Car Bruges est favori en termes de qualité, de noyau ou encore au niveau financier. De plus, j’ai pu lire toute la semaine que 99 % des anciens joueurs et entraîneurs à qui on a posé la question jugent que Bruges sera champion… Pour notre part, il s’agira d’avoir une superbe organisation. Et surtout, d’être efficace. Car on a manqué d’efficacité la semaine dernière contre l’Antwerp. Sans cela, on aurait pu aborder cette double confrontation avec cinq points d’avance… »Enfin, Felice Mazzù a tenu à faire part d’une de ses craintes. « Je suis très inquiet par rapport à ce qui a été dit dans la presse concernant le penalty non sifflé pour Anderlecht (NDLR : lors du premier match des playoffs). Alors que nous, de notre côté, on a eu l’humilité de ne pas ouvrir notre bouche sur la deuxième jaune qu’Haroun aurait mérité de prendre dimanche dernier. Si on avait joué à onze contre dix, cela aurait été différent. Je suis dès lors très inquiet par rapport à l’atmosphère et à ce qu’il pourrait se passer dimanche. »Le match est d’ores et déjà bien lancé…

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