Buteur décisif ce week-end, Deniz Undav s’est confié sur son retour sur les terrains,
l’absence pour suspension de son ami Vanzeir, le titre de meilleur buteur
ainsi que ses ambitions pour la fin de la saison.
Suspendu face à Eupen,
Deniz Undav n’a pas manqué ses retrouvailles avec les pe-
louses ce samedi du côté de Courtrai. L’attaquant saint-gil-
lois a donné la victoire aux siens d’une frappe exception-
nelle en pleine lucarne, faisant à nouveau trembler les filets
un mois après son doublé inscrit face à l’Antwerp. C’est donc arborant un large sourire
aux lèvres qu’il s’est exprimé sur les sujets chauds du moment.
Deniz Undav, quel retour dans l’équipe ! Ce but a dû vous faire un bien fou.
Effectivement. J’avais vraiment envie d’aider mes coéquipiers
à l’emporter. Car le week-end
dernier, ils avaient hérité d’un
bon nombre d’occasions mais
n’avaient pas réussi à trouver
la faille. Je suis donc d’autant
plus content d’avoir scoré.
Pour la première fois de la
saison, vous avez joué sans
Vanzeir à vos côtés, votre
compère sur le front de
l’attaque. Qu’est-ce que cela
vous a fait ?
Ce n’est pas un secret, Dante
et moi avons des automa-
tismes et nous entendons très
bien. Il me manque et je lui
manque aussi. Il sera suspen-
du encore les trois prochains
matches. Mais malgré son
absence, il sera très important
de continuer à prendre des
points.
Avec Vanzeir, vous vous
partagiez l’attention des
défenseurs. Celle-ci semble
désormais focalisée
uniquement sur vous.
Effectivement, j’ai ressenti une
plus grande pression des ad-
versaires. Mais cela ne doit
pas m’empêcher de prendre
mes responsabilités afin d’ai-
der au mieux l’équipe.
Samedi, vous avez joué en
première mi-temps avec
Puertas à vos côtés et en
seconde avec Kozlowski.
Deux profils différents de
celui de Vanzeir. Vos
habitudes ont dû s’en
retrouver bousculées…
Oui, mais c’est pour cela que
le coach dit que je suis un
joueur intelligent. Car je sais
m’adapter à mes coéquipiers,
et leur donner de la
confiance. En fait, que ce soit
« Kozi » ou Cameron à côté de
moi, peu importe. Je ferai
mon job.
En parlant de Kozlowski,
qu’avez-vous pensé de sa
deuxième mi-temps ? C’était
la première fois qu’on avait
l’occasion de le voir à l’œuvre
aussi longtemps depuis son
arrivée à l’Union en janvier
dernier.
C’est vrai qu’il a eu deux
mois difficiles durant lesquels
il n’a pas joué. Au début, il
avait besoin de se remettre en
condition. Il avait besoin de
travailler, peut-être encore
plus que les autres. Mais on a
pu voir que c’était un très
bon joueur. Il a eu sa pre-
mière véritable chance ce
samedi durant 45 minutes et
il a très bien presté. Person-
nellement, je veux l’aider car
il est jeune et il vient d’un
pays étranger, la Pologne. Or,
je connais parfaitement cette
sensation.
Vous avez marqué votre 21e
but. Vous êtes à un goal de
Frey de l’Antwerp. Ce titre de
meilleur buteur du
championnat, y pensez-vous ?
Je veux marquer le plus de
buts possible pour aider mon
équipe, c’est sûr. Et je serai
ravi si je devenais le meilleur
buteur. Mais si je n’y parviens
pas, je ne serai pas non plus
fâché. Je ne me mets pas la
pression. Je veux juste prendre
du plaisir et jouer à mon
meilleur niveau.
Au niveau collectif, la fin de
la saison s’annonce en tout
cas très intéressante du côté
de l’Union…
Effectivement. Mais « profiter »
reste le maître-mot. Car nous
pouvons gagner beaucoup
mais également perdre beau-
coup. Si ce deuxième cas de
figure se présente, nous au-
rons quand même réalisé une
incroyable saison, sachant que
nous venons de D2 et que
nous avons toujours sept
points d’avance sur Bruges à
quatre matches de la fin de la
phase classique.