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« J’avais pardonné à Vanzeir avant même qu’il ne   me téléphone pour s’excuser »  
« J’avais pardonné à Vanzeir avant même qu’il ne   me téléphone pour s’excuser »  

 

Évacué sur civière après le coup de Vanzeir.

Valentine Ozornwafor était de retour sur le terrain dès le match au Beerschot malgré le coup de poing qu’il a reçu six jours plus tôt contre l’Union. Loin d’être rancunier, le Nigérian pense au futur et oublie ce qui s’est passé… prevnext

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Alors que l’on avait craint le pire le concernant lorsqu’on l’a vu convulser sur le terrain du Mambourg alors que la mi-temps approchait, Valentine Ozornwafor s’en est finalement sorti sans trop de casse après le coup de poing asséné dans son visage par Dante Vanzeir. De retour sur le terrain quelques jours après l’incident, le défenseur prêté par Galatasaray a tourné la page rapidement.Comment vous sentez-vous ?Bien. Juste après l’incident, pendant quelques jours, ça n’allait pourtant pas trop bien, je n’étais pas capable de manger parce que j’avais trop mal à gauche, mais là maintenant ça va mieux. Je suis heureux que le docteur ait autant travaillé pour moi et j’ai répondu au traitement. Dante Vanzeir m’a appelé pour s’excuser et j’ai accepté son pardon directement. Je lui avais pardonné avant même qu’il ne me téléphone pour s’excuser. C’est le foot, tout peut arriver. Cela aurait pu être moi ou n’importe qui d’autre donc je n’ai pas de rancune envers qui que ce soit.Avant le match au Beerschot, le coach avait dit que vous aviez des douleurs, mais rien de problématique pour jouer.Non, en effet. Mes dents me faisaient mal, mais pas le reste même si quand une partie de votre corps commence à faire mal, tout est inconfortable. Mais je me sens bien désormais et c’est le plus important.Étiez-vous surpris de jouer dès vendredi au Beerschot ?Après le scanner qui n’a rien révélé, le traitement qui fonctionnait et le fait qu’à l’hôpital, on m’ait dit qu’il n’y avait pas de souci, le docteur avait confirmé que je pouvais jouer.N’étiez-vous pas inquiet ?Ce jour-là, non, je n’avais pas de craintes, mais quand j’ai repris l’entraînement si. J’avais peur des contacts, tout ça était toujours dans ma tête, mais petit à petit ça a été. Dès le deuxième entraînement, ça allait mieux. Et je n’avais plus du tout peur pour le match. J’étais prêt à tout donner.Vous dites que vous aviez pardonné directement Dante Vanzeir. Que pensez-vous de toute cette histoire ?Je ne regarde pas les médias donc je n’ai pas entendu vraiment ce qui se disait. Tout ce que je sais, c’est que je ne m’attendais pas à tout ça. Quand j’ai vu la vidéo, j’étais surpris, mais Dante Vanzeir m’a appelé, il m’avait envoyé un message dès le premier jour, alors que j’étais à l’hôpital. Comme je l’ai dit, tout va bien et je l’ai pardonné. C’est le passé. Honnêtement, je ne veux plus penser à tout ça et aller de l’avant.Il a pris cinq matches fermes de suspension et trois avec sursis. Estimez-vous que c’est une juste sanction ?Je suis le genre de personne qui a de la compassion. J’imagine comment je me sentirais si c’était moi qui devais rater cinq matches. Je sais qu’il se sent mal, mais ce n’est pas à moi de décider. Ceux qui devaient le faire l’ont fait. Je me sens désolé pour lui, mais en même temps, chaque sportif, particulièrement un footballeur, doit apprendre de ce genre d’événement. J’ai aussi appris de tout ça, du fait que ça me soit arrivé, dans tel contexte.Gardez-vous des souvenirs de vous sur le terrain ?Non, comme je dis, ce n’est pas facile de s’en souvenir. Tout est vraiment allé très vite et très fort. C’était un coup. Tout ce que je savais, c’est que j’étais tombé sur le terrain. Au départ, je voulais continuer à jouer, mais je sentais que je perdais connaissance. Je ne pouvais plus fermer la bouche ou parler. J’étais dans le vide. Le plus important, même si ça aurait pu être pire, c’est que je suis de retour, je peux à nouveau manger. Je me sens fort, je n’ai plus mal et je veux oublier tout ça. La seule chose qui me permet de me souvenir, c’est l’extrait vidéo. À la base, bien sûr, j’avais un peu peur en arrivant à l’hôpital, mais le docteur m’a vite rassuré quand il m’a dit que tout allait bien, que rien n’était cassé. Grâce à Dieu, tout a vite été mieux et je suis à 100 % maintenant.Hervé Koffi est à nouveau sur la touche après un gros choc, lui avec une commotion, lors de la CAN. Dans un premier temps, avez-vous eu peur de sortir de l’équipe alors que vous avez mis du temps avant de rentrer dedans ?Je n’avais pas peur, mais il y a beaucoup de concurrence dans le groupe. Quand on joue, il faut vraiment tout donner. Tu dois être à ton meilleur niveau pour t’accrocher à ta position sinon quelqu’un peut prendre cette place et performer. La concurrence est élevée en défense donc je voulais vraiment revenir aussi vite que possible. Je suis content que ce soit le cas. Quand je me suis réentraîné le premier jour, j’ai compris que je pouvais revenir plus fort encore, que je n’avais pas perdu de temps.Comme on le disait, vous avez peu joué au début, quelle est votre impression par rapport à tout ça ?Tout est différent ici. Quand je suis arrivé, j’ai essayé de m’adapter, le staff m’a beaucoup aidé. Même si ça m’a pris du temps, je suis heureux à Charleroi et je continue à travailler chaque jour.Saviez-vous que ça prendrait autant de temps ?Je ne pensais pas que ça serait si long, mais je savais que ça prendrait du temps. On me disait de continuer à travailler, que ça viendrait. Chaque joueur veut jouer évidemment. Je suis resté concentré, j’ai eu ma chance et je l’ai saisie. J’ai beaucoup progressé depuis que je suis là, mais je ne suis pas encore à mon climax.

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