Quel est le point com-
mun entre le Bayern
Munich, l’Ajax, les
Glasgow Rangers
et… l’Union Saint-Gilloise ?
Ces quatre équipes n’ont ja-
mais perdu deux matchs d’af-
filée ces deux dernières sai-
sons. Mieux encore : elles ont
toujours accroché la victoire
après une défaite.
Un exploit que les hommes
de Felice Mazzù vont essayer
de continuer sur la pelouse
de Charleroi ce samedi soir,
après avoir été battus le week-
end dernier par Saint-Trond, à
domicile.
“Après la défaite contre Saint-
Trond, il n’y a pas eu de doutes
dans l’équipe car cela fait partie
du football, explique Karel Ge-
raerts, l’adjoint de Mazzù.
Nous avons beaucoup parlé du
match perdu et le staff attend
une bonne réaction des joueurs
après cette défaite. On veut voir
une équipe combative qui se
donne à fond. L’une des raisons
de cette belle statistique, c’est
que le groupe déteste perdre.
Que ce soit durant les matchs,
les entraînements ou les petits
jeux en semaine, les joueurs
gardent cette mentalité de vain-
queurs. Felice Mazzù a réussi à
installer cette mentalité et cela
fait désormais partie de la cul-
ture de l’Union : les prochains
joueurs qui signeront au club
devront avoir cette mentalité de
ne jamais vouloir perdre.”
Si les Unionistes n’ont ja-
Jamais deux faux pas de suite
CHARLEROI – UNION SG (SA. 20 H 45)
L’Union va-t-elle continuer à marcher dans les pas
du Bayern, de l’Ajax et des Rangers ?
mais essuyé deux défaites de
rang depuis l’arrivée de
Mazzù, c’est aussi parce
qu’une remise en question se
fait après chaque rencontre,
peu importe le score final.
“C’est quelque chose de natu-
rel qui se met en place, analyse
Karel Geraerts. Après les victoi-
res, les joueurs ne pensent pas
qu’ils sont les meilleurs. Et après
les défaites, tout le monde se re-
garde dans le miroir en se de-
mandant si le match a été bon
d’un point de vue individuel et
collectif ou non. Une fois qu’on a
vu ce qui n’a pas été, il faut réa-
gir de manière positive.”
Pour Damien Marcq, qui
fait partie du projet unioniste
depuis cet été, l’état d’esprit
des joueurs de l’Union est
toujours au top.
“Ne jamais perdre deux fois
d’affilée montre notre force de
caractère, assure-t-il. Nous
n’avons pas fait tout un drame
de notre défaite face à Saint-
Trond : c’était un match de
moins bonne qualité, le coach a
insisté sur le fait qu’il s’agissait
d’une défaite collective et à
nous maintenant de repartir du
bon pied en montrant que ce
n’était qu’un accident.”
Quel est le point com-
mun entre le Bayern
Munich, l’Ajax, les
Glasgow Rangers
et… l’Union Saint-Gilloise ?
Ces quatre équipes n’ont ja-
mais perdu deux matchs d’af-
filée ces deux dernières sai-
sons. Mieux encore : elles ont
toujours accroché la victoire
après une défaite.
Un exploit que les hommes
de Felice Mazzù vont essayer
de continuer sur la pelouse
de Charleroi ce samedi soir,
après avoir été battus le week-
end dernier par Saint-Trond, à
domicile.
“Après la défaite contre Saint-
Trond, il n’y a pas eu de doutes
dans l’équipe car cela fait partie
du football, explique Karel Ge-
raerts, l’adjoint de Mazzù.
Nous avons beaucoup parlé du
match perdu et le staff attend
une bonne réaction des joueurs
après cette défaite. On veut voir
une équipe combative qui se
donne à fond. L’une des raisons
de cette belle statistique, c’est
que le groupe déteste perdre.
Que ce soit durant les matchs,
les entraînements ou les petits
jeux en semaine, les joueurs
gardent cette mentalité de vain-
queurs. Felice Mazzù a réussi à
installer cette mentalité et cela
fait désormais partie de la cul-
ture de l’Union : les prochains
joueurs qui signeront au club
devront avoir cette mentalité de
ne jamais vouloir perdre.”
Si les Unionistes n’ont ja-
Jamais deux faux pas de suite
CHARLEROI – UNION SG (SA. 20 H 45)
L’Union va-t-elle continuer à marcher dans les pas
du Bayern, de l’Ajax et des Rangers ?
mais essuyé deux défaites de
rang depuis l’arrivée de
Mazzù, c’est aussi parce
qu’une remise en question se
fait après chaque rencontre,
peu importe le score final.
“C’est quelque chose de natu-
rel qui se met en place, analyse
Karel Geraerts. Après les victoi-
res, les joueurs ne pensent pas
qu’ils sont les meilleurs. Et après
les défaites, tout le monde se re-
garde dans le miroir en se de-
mandant si le match a été bon
d’un point de vue individuel et
collectif ou non. Une fois qu’on a
vu ce qui n’a pas été, il faut réa-
gir de manière positive.”
Pour Damien Marcq, qui
fait partie du projet unioniste
depuis cet été, l’état d’esprit
des joueurs de l’Union est
toujours au top.
“Ne jamais perdre deux fois
d’affilée montre notre force de
caractère, assure-t-il. Nous
n’avons pas fait tout un drame
de notre défaite face à Saint-
Trond : c’était un match de
moins bonne qualité, le coach a
insisté sur le fait qu’il s’agissait
d’une défaite collective et à
nous maintenant de repartir du
bon pied en montrant que ce
n’était qu’un accident.”
“Repousser nos limites”
Edward Still espère que son équipe réussira
enfin à surpasser une équipe du top 4.
P ersonne ne l’admet
ouvertement au Spor-
ting mais il devient probable-
ment usant de ne pas récolter
les points que le jeu produit
mériterait de récolter. À la
veille de la réception de
l’Union SG, la question est re-
venue sur la table.
“Oui, on aurait pu avoir cinq,
six ou sept points de plus, mais
je regarde très rarement en ar-
rière. Je suis focalisé sur le pré-
sent, a déclaré Edward Still ce
vendredi. Il faut tourner la page
très vite et on sait que le match
qui arrive est très important. On
approche d’une période où les
places finales commencent à se
jouer.”
Enfin battre une équipe du
top 4 serait une belle occasion
de concrétiser les progrès col-
lectifs, d’engranger de la con-
fiance et de se relancer dans la
course aux playoffs 1.
Depuis le 4-0 bien tassé in-
fligé à Charleroi au match al-
ler (le 6 novembre), l’Union
SG n’a cessé d’impressionner.
Edward Still a commenté
cette épopée inattendue : “Le
plus impressionnant, c’est que
c’est une équipe montée de D2 et
qu’elle a tout cassé sur son pas-
sage. Presque personne n’a
réussi à faire opposition et à
l’arrêter. Ils ont réussi à sublimer
le talent individuel grâce à leur
force collective. C’est magique et
historique ce qu’ils font. Cela gé-
nère une énergie très positive en
Pro League et autour du football
belge. Ça remet tout le monde
en question, aussi les grands
clubs parce qu’ils voient que,
soudainement, une équipe ar-
rive au-dessus du classement.”
. 8 000 spectateurs
seulement ?
Un classement sur lequel
l’entraîneur carolo refuse de
faire une fixette.
“On veut repousser nos limites
et terminer le plus haut possi-
ble”, a-t-il répété.
Ce samedi, les supporters –
également visiteurs – seront à
nouveau autorisés au Mam-
bourg, qui réservera sans
doute un accueil chaleureux à
Felice Mazzù. Environ 1 000
tickets sont disponibles pour
les fans unionistes mais seule-
ment 400 sont attendus. L’as-
sistance totale devrait péni-
blement atteindre la barre
des 8 000 spectateurs.