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“On n’a rien à perdre”
“On n’a rien à perdre”

Luis Garcia, le capitaine espagnol d’Eupen, aborde le duel à l’Antwerp avec confiance

OLIVIER DELFINO
À quelques heures d’un duel capital à l’Antwerp ce samedi soir, nous sommes allés à la rencontre de Luis Garcia, le capitaine espagnol de l’AS Eupen. Focalisé uniquement sur le dernier match, le médian est catégorique : le timing est parfait pour ce déplacement au Bosuil.
Comment est-ce que le groupe vit cette semaine agitée en coulisses (points récupérés sur tapis vert par le White Star, appel d’Eupen, dossier licence du White Star, etc.) ?
L’équipe se concentre uniquement sur le match de samedi à l’Antwerp, pas sur autre chose. On n’a rien d’autre à penser pour le moment et on est confiant quant au fait qu’on a les meilleures possibilités de monter en D1.
Difficile pourtant de ne pas y penser du tout, vu que tout le monde en parle…
Notre esprit est tourné vers le sport. Le reste, c’est le domaine de l’administration et des avocats. Ce n’est pas à nous de penser à ça. Au total, on en a parlé dix minutes et ensuite, on s’est focalisé uniquement sur le match.
Les conditions climatiques hivernales du moment ne doivent toutefois pas faciliter la préparation ?
On a une semaine avec un temps très froid et beaucoup de neige, mais ce n’est pas possible de nous perturber.
Il y aura une grosse pression et une chaude ambiance ce samedi à l’Antwerp. Comment abordez-vous ce rendez-vous ?
C’est le bon côté du foot de pouvoir jouer devant tant de spectateurs. La pression ne sera pas sur nous, mais bien sur l’Antwerp, qui a perdu ses 12 points d’avance. À nous d’aller gagner là-bas.
Vous avez en effet beaucoup d’expérience, mais il y a aussi pas mal de jeunes joueurs dans votre équipe. Comment vont-ils gérer la pression inhérente à ce type de match ?
Bien sûr, ce sont de jeunes joueurs, mais ils ont déjà joué trois finales. C’était la même chose, les mêmes joueurs et ils ont donc déjà l’expérience.
Pourquoi Eupen peut-il y croire plus que les autres saisons cette fois ?
Chaque saison est différente, on ne peut pas comparer. La saison passée, ma première à Eupen, c’était le tour final, une autre compétition. Cette fois, on est dans une très bonne période, avec 9 matchs sans défaite. On est en confiance et c’est le moment parfait pour ce match à l’Antwerp.
On imagine toutefois que, dans le vestiaire, on parle de ces trois premières finales perdues, non ?
Non. On pense seulement au match de samedi, pas aux défaites des saisons dernières. Dans le vestiaire, on est très positif.
La préparation est-elle un peu différente pour cette finale ?
Certes, c’est une finale, mais on ne fait pas les choses différemment. Pour nous, c’est une semaine normale et c’est la même chose que si on affrontait le Patro Maasmechelen ou une autre formation. Comme chaque semaine, le staff a préparé des séquences vidéos, etc. Ce n’est pas un match extraordinaire.
Une fois encore, votre expérience sera précieuse ce samedi…
J’essaie d’aider mes équipiers et de leur transmettre mon expérience, mais ils ont déjà disputé trois finales par le passé et ils ont donc déjà de l’expérience.
Pour vous, vu votre carrière, ce sera un match quasi normal samedi, non ?
Ce sera comme un match de D1 espagnole et on devra apprécier cette ambiance avec 14.000 spectateurs.
Quel a été, selon vous, le tournant qui a permis à Eupen de revenir de très loin et d’être impliqué dans la lutte pour le titre jusqu’au bout ?
C’est le foot. En faisant la même chose, une semaine tu peux perdre et la suivante gagner… On forme une équipe. Ce sont les titulaires qui jouent, mais il y a aussi les réservistes qui poussent le 11 de base vers le haut. Tout le monde regarde dans la même direction.
Quelle analyse avez-vous tiré du match aller contre les Anversois ?
On avait perdu 3-4 et chaque but encaissé résultait d’une erreur de notre part. Ce samedi, il faudra donc veiller en premier lieu à bien défendre et puis miser sur nos attaquants, qui sont très forts.
Pourtant, Eupen doit à tout prix l’emporter pour espérer remporter le titre, sous réserve bien sûr des futures décisions juridiques concernant le White Star…
Oui bien sûr, on doit aller gagner et on ira là pour ça. L’Antwerp a une très bonne équipe et on devra être patient. Parfois, on doit souffrir un peu. On est convaincu que si on gagne samedi, on montera en D1 !
Quel sera votre message à vos équipiers en tant que capitaine ?
On n’a rien à perdre ! Il y a trois mois, on n’avait rien. En face, l’Antwerp joue à domicile et a compté jusqu’à 12 points de plus que nous. Désormais, on a le même nombre de points et on est dans une très bonne période. La saison passée, Eupen était en tête et cette fois, on est revenu dans les dix derniers matchs. On arrive au meilleur moment de notre saison !
Quid de votre avenir, alors que vous arrivez en fin de contrat ?
Je me sens très bien et je me vois continuer à jouer. Je joue tous les matchs 90 minutes, je n’ai pas de blessure, touchons du bois, et je suis très heureux. En ce moment, je me focalise uniquement sur Eupen et on aura tout le temps après pour parler de la suite.

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