Monté à la 61e.
De tous les Anderlechtois, Benito Raman était sans doute le plus déçu et le plus frustré. Déjà victime collatérale de l’exclusion de Hoedt face au Cercle mercredi, il a subi de plein fouet le retour de la CAN de Christian Kouamé. Résultat : Raman était sur le banc alors que tout le monde attendait sa titularisation au stade Marien. « Le coach décide du onze de base et il faut l’accepter », affirme-t-il avant de davantage se lâcher. « Avec le temps, c’est tout de même de plus en plus difficile à admettre. Tout le monde a vu que j’étais frustré. Comme tous les autres joueurs, j’ai envie de commencer un match. En interne, on va regarder avec le management ce qu’on peut faire. Parce que ma situation actuelle est inacceptable. »Des propos forts alors que le mercato hivernal est encore ouvert jusque lundi minuit. « Je n’ai aucune intention de quitter Anderlecht ce lundi. J’ai signé ici pour trois saisons. Mais c’est clair que si cela se poursuit de la sorte durant les prochains mois, jusqu’à la fin de la saison, je n’aurai pas envie de rester. Je suis comme tout le monde : j’ai envie de jouer. » Voilà un souci de plus pour Kompany, bien conscient, comme tout autre coach, que lorsque son équipe ne gagne pas, les remplaçants n’hésitent pas à remettre en question ses choix initiaux. Les déclarations de Raman en sont un nouvel exemple.