Soupe à la grimace pour Vincent Kompany.
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Beau joueur, Vincent Kompany a profité de la conférence de presse d’après-match pour mettre en avant le travail réalisé par son alter ego de l’Union Saint-Gilloise, Felice Mazzù. Il était bien moins élogieux au moment d’évoquer la deuxième période de ses joueurs. Son grand point d’insatisfaction de l’après-midi. Mais, malgré le zéro sur six enregistré face au Cercle et l’Union en l’espace de quatre jours, l’entraîneur d’Anderlecht n’a aucune intention de tout remettre en question.Vincent Kompany, selon vous, quelle a été la différence principale entre l’Union Saint-Gilloise et Anderlecht ce dimanche ?Ce qui fait la force des Unionistes pour le moment : leur capacité à être forts dans les moments décisifs. En première période, ils n’ont qu’une frappe déviée des trente mètres et cela rentre. De notre côté, on a des occasions où on est seul face au gardien et on les loupe. On a eu assez d’occasions franches en première période pour ne pas être mené au score à la pause. En deuxième, on a un très bon coup franc mais le gardien de l’Union fait un superbe arrêt. Après, notre deuxième période n’était pas au niveau. On a balancé trop de longs ballons. On a marqué plus de cinquante buts en championnat et c’était rarement via des longs ballons.Avez-vous également souffert de l’intensité du jeu de votre adversaire ?Pas quand on regarde la première mi-temps. On répondait présent et on était même devant dans l’intensité selon moi. Mais, encore une fois, si vous commencez à balancer des longs ballons, vous facilitez la tâche d’une équipe qui défend en bloc.Est-ce que cette deuxième défaite en quatre jours est synonyme de coup d’arrêt ?Non. Il ne faut douter après ces deux défaites. Ce dimanche, on a joué à l’extérieur chez le premier du classement. On n’a pas perdu de manière flagrante. On a perdu ce match sur des détails. Contre le Cercle, on était à dix après 20 minutes. On doit maintenant se concentrer sur les neuf prochains matches et prendre un maximum de points pour être en Playoffs 1.Lior Refaelov ne semblait pas dans son meilleur jour et vous l’avez pourtant laissé sur le terrain de bout en bout de la rencontre. Pourquoi ?Les choix des coaches, c’est un débat sans fin. Ceux qui connaissent le football auront constaté que le terrain a été moins arrosé que d’habitude. Il était plus sec et cela freine la circulation du ballon. Raison pour laquelle Lior Refaelov s’est emmêlé les pinceaux à deux ou trois reprises quand il avait le ballon. Après, sans doute que le Lior des semaines précédentes aurait marqué cet après-midi. Une moins bonne performance, cela arrive. Ce n’est pas grave. On espère qu’il fera mieux en Coupe ce jeudi.