Grégory Grisez vit une saison de rêve au White Star. Titulaire régulier chez les Étoilés, il est à la veille de ce qui sera peut-être une montée en D1. Trois conditions doivent être rencontrées, dont une strictement sportive, la seule du reste que Grisez aimerait prendre en compte pour atteindre le graal.
Les événements se précipitent pour Greg Grisez et le White Star en cette dernière semaine de championnat. Dimanche, ils talonnaient au classement le tandem composé de l’Antwerp et d’Eupen. Deux jours et une décision de l’Union belge plus tard, ils se retrouvent en tête avec un point d’avance sur les formations précitées. Mais on sait que cette nouvelle position pourrait être remise en cause par une décision de la Cour arbitrale belge du sport (CBAS) qui se prononcera une première fois ce jeudi avant de rendre son verdict, lundi prochain, sur l’octroi de la licence au club. Et entre-temps, ce dernier aura joué ses chances sur le terrain.
Lorsqu’on évoque les prochaines heures du White Star en sa compagnie, Grisez maintient la conversation sur son terrain, celui du jeu, laissant à d’autres le soin de régler l’extra-sportif. « Mon objectif, c’est de gagner contre Maasmechelen samedi, en faisant montre d’engagement mais également d’humilité, en évitant tout gonflement du col. Comme à Coxyde la semaine dernière (ndlr : victoire 0-5). Pour être tout à fait satisfait, j’aimerais que ce succès soit assorti d’un partage de nos actuels poursuivants. Comme ça, même en cas de perte des deux points dans l’affaire « Rentmeister », nous fêterions un titre que personne ne pourrait nous contester dans les prétoires et qui clouerait le bec à tous les jaloux. Un titre qui récompenserait aussi le projet sportif et social du président. » (ndlr : John Bico).
Un titre que l’ancien de l’URLC estime mérité. « La lutte en tête de la série a été agitée par pas mal de soubresauts dans lesquels nous avons été emportés, mais c’est à la fin qu’on remet les prix, et nous sommes là… » Un titre auquel il aurait aussi largement contribué. « Être titulaire à vingt-trois reprises dans un groupe aussi riche que le White Star constitue une référence. » Autres chiffres plaidant en sa faveur, ceux relatifs aux buts inscrits et les circonstances dans lesquelles ils l’ont été. « J’ai marqué six fois en championnat et deux fois en Coupe, à chaque fois des buts importants puisqu’ils ont sanctionné des courtes victoires. »
La D1, il l’a connue avec Charleroi et il aimerait y retourner. « Au Mambourg, je suis parti avec un goût de beaucoup trop peu », termine Greg auquel on souhaite de matérialiser son rêve.