Undav a de quoi sourire: il a planté deux nouvelles roses.
Ce samedi après-midi, rien ni personne ne semblait pouvoir arrêter l’Union. Ni le Beerschot, qui ne s’est guère montré dangereux, ni la pluie et l’orage qui ont interrompu la rencontre durant huit minutes. L’USG est en grande forme et l’a donc encore une fois prouvé, renouant avec la victoire après la douloureuse défaite face à Bruges le week-end dernier. next
La foudre est tombée sur le Kiel, au propre comme au figuré. Elle a d’abord frappé à trois reprises via Deniz Undav -l’attaquant allemand faisant preuve d’un redoutable sang-froid à la 14 e et à la 50 e minute pour mettre l’Union sur du velours- et via Loïc Lapoussin à la 54 e . La foudre a ensuite été accompagnée de pluies violentes, forçant l’arbitre, Monsieur Boterberg, à renvoyer les vingt-deux acteurs aux vestiaires à la 58 e minute. Une interruption de huit petites minutes qui n’allait nullement déconcentrer les Saint-Gillois. Des Unionistes qui allaient en effet gérer de main de maître la dernière demi-heure. « Au moment où le match a été interrompu, j’ai demandé aux joueurs de bien gérer la fin de rencontre, de conserver le ballon et de ne pas faire que défendre le score », expliquait Felice Mazzù au sortir de la tempête. « Car je me souviens avoir connu une situation similaire lorsque j’entraînais Genk lors d’un match face à Saint-Trond. Pour d’autres raisons, on avait aussi dû regagner les vestiaires alors qu’on menait 3-0. Et cela ne s’était ensuite pas bien passé pour nous. Je me suis dès lors basé sur cette expérience pour prévenir mes joueurs, pour leur dire que le match n’était pas plié. Chapeau à eux car ils ont parfaitement maîtrisé la fin du match. »Une rencontre qui, en réalité, a été parfaitement gérée de bout en bout, l’Union n’ayant jamais véritablement été mise en danger par les Anversois. « Je suis naturellement très content de la manière dont on a évolué », se réjouissait encore le T1 saint-gillois. « On essaye de déployer du football selon la philosophie qu’on avait l’année dernière. On n’est pas arrivé en D1A en se disant qu’on allait se mettre à onze devant notre rectangle et défendre devant notre but. On essaye de jouer, de mettre la pression le plus haut possible. Je veux convaincre mes joueurs qu’ils doivent vouloir gagner chaque match. Et qu’ils ne doivent pas se reposer sur ce moment positif. On va désormais justement tenter de faire durer ce moment le plus longtemps possible. »Une philosophie qui porte ses fruits depuis l’entame de la compétition puisque l’Union compte désormais six points en trois matches. Et non des moindres puisque les Saint-Gillois avaient débuté leur découverte de la D1A par Anderlecht et Bruges, rien que ça ! « Je ne m’attendais pas spécialement à être dans la position dans laquelle on se trouve aujourd’hui », convient d’ailleurs Felice Mazzù. « Mais il faut dire que je crois énormément en ce groupe. Par rapport à ce qu’il a montré en D1B, je l’ai senti capable d’aborder les choses de la même manière en D1A. On ne peut naturellement jamais prédire les classements. Mais la seule chose dont je suis sûr, par contre, c’est que ce groupe a vraiment faim. Il n’y a pas beaucoup de joueurs qui ont déjà évolué en D1A, mais tous veulent montrer leurs qualités. »Ce qu’ils auront, une fois de plus, la possibilité de faire samedi prochain lors de la réception de Courtrai au stade Marien. Les Saint-Gillois auront, à cette occasion, à cœur, c’est certain, d’offrir une première victoire en D1A à leur public. Celui-ci attendant cela depuis près d’un demi-siècle !