LE MILIEU DE TERRAIN VIRTONAIS, QUI NE PROLONGERA PAS À L’EXCELSIOR, A ASSISTÉ À LA RENCONTRE DE SON EX-CLUB À METZ
Vendredi soir, le Virtonais Alexis Lafon était présent à Metz pour voir à l’œuvre son ancienne formation du Red Star. Les Parisiens ont été battus 2-0 par les Messins. Le milieu de terrain de l’Excel décortique cette rencontre et évoque aussi son avenir.
Alexis, voilà un match qui vous tenait à cœur puisque le Red Star est votre ancien club ?
En effet et on avait une petite confrontation interne avec mon manager Christian Gérard qui est un fan du FC Metz (rires) ! Je pense que les deux équipes peuvent postuler pour la Ligue 1 mais je pense que le succès messin n’est pas immérité car ils ont su profiter de petites erreurs individuelles de la défense du Red Star.
On a vu tout de même que la Ligue 2, c’est du beau foot très technique ?
En terme tactique, c’est beaucoup plus pointu que quand j’évoluais en nationale. Les joueurs ne se jettent pas à corps perdu vers l’avant et ils ne veulent pas perdre de points inutilement. Un match à ce niveau se joue sur des détails. Ici, le gardien du Red Star se blesse sur l’action qui amène le but d’ouverture de Bekamenga qui en a bien profité. Et sur le 2e but, les joueurs ne se parlent pas et cela se paie cash…
Pas de regrets d’avoir quitté cette équipe du Red Star proche de la Ligue 1 en 2014 ?
Non car c’est le club qui a estimé que je n’avais peut-être pas le niveau pour jouer chez eux. Donc c’est plus eux qui ont décidé de se séparer de moi que l’inverse. Je suis assez lucide : je n’avais peut-être pas le niveau à l’époque. Mais je me souviens quand même avoir marqué un but à Saint-Symphorien (NDLR : le stade du FC Metz) : ce fut un beau plaisir dans ma carrière.
Le Red Star, créé par Jules Rimet (le fondateur de la coupe du monde), est un club mythique en France !
J’ai quand même joué dans quelques clubs prestigieux : Créteil, Rouen et Cannes ! Mais le Red Star est quand même le plus prestigieux en région parisienne (NDLR : le club évolue désormais à… Beauvais !) : il a sa cote ! C’est un vrai club populaire avec une ambiance et une atmosphère populaire : des gens qui sont naturels ! S’ils ne montent pas en Ligue 1 cette année, je fais confiance aux dirigeants pour la suite: le club va renaître de ses cendres.
A titre personnel, vous êtes à un tournant de votre carrière. Qu’allez-vous faire ?
Mon manager souhaite le meilleur pour moi-même et je ne vais pas le cacher : chaque individu dans le foot espère un meilleur contrat tant sportivement que financièrement. J’ai des touches mais aucune offre particulière. J’aurais aimé poursuivre à Virton où j’ai passé deux belles années tant humainement que sportivement. Maintenant, le foot est le plus individuel des sports collectifs : il faut donc tirer son épingle du jeu.