La dernière ligne droite du championnat de deuxième division tient toutes ses promesses. Alors qu’il ne reste qu’une journée à disputer, trois clubs (Antwerp, Eupen et le White Star) se tiennent en un point (61 points pour les Anversois et les germanophones et 60 pour les Bruxellois) avec un certain Antwerp-Eupen en tête d’affiche de la dernière journée.
Pourtant, tout cela pourrait prendre une autre tournure en fonction d’une décision de la Commission des litiges de l’Union belge qui est attendue ce mardi après une affaire qui remonte au… 31 octobre 2015. Ce jour-là, le White Star affrontait Seraing en championnat (1-1). Sauf que les Serésiens alignaient un joueur (Jeffrey Rentmeister, qui avait justement trouvé un accord à l’amiable pour rompre son contrat avec le club bruxellois quelques semaines plus tôt) qui n’était pas autorisé à jouer selon la FIFA puisque Seraing était alors sous le coup d’une interdiction de transfert. Plusieurs clubs de D2, dont le White Star, avaient alors porté réclamation.
Et si ce litige était passé au second plan jusqu’à présent, il pourrait bien influencer totalement la décision du championnat de D2. Si la Commission donne raison au White Star, le club de John Bico récupérerait alors deux points supplémentaires, ce qui ferait passer son total à 62 unités et leur offrirait donc la place de leader en prime.
Les Bruxellois seraient alors dans un fauteuil avant d’aborder la dernière joute de la compétition puisqu’ils accueillent ce samedi le Patro Eisden (15 e ) tandis que l’Antwerp et Eupen croiseront le fer. Une victoire assurerait donc aux Étoilés le titre de champion.
Là où l’histoire prend une tournure pour le moins saugrenue c’est que le White Star ne dispose pas actuellement de sa licence. La commune de Molenbeek a en effet récemment résilié la convention qui la liait au White Star pour l’an prochain concernant le stade Machtens. Depuis plusieurs mois, le White Star et le RWDM se chamaillent en effet autour de la question du stade, chacun posant ses exigences, et la commune semble particulièrement perdue au moment de prendre des décisions. D’un côté le White Star, club professionnel et qui englobe 650 jeunes, de l’autre le RWDM, mythique club molenbeekois qui a réapparu au printemps dernier.
Entre-temps, la majorité communale a soumis hier une nouvelle proposition de convention aux deux clubs et ceux-ci doivent rapidement l’accepter ou la refuser. De là pourrait dépendre l’avenir des deux clubs.
Le White Star attend donc patiemment le verdict de la Commission des litiges ce mardi mais devra de toute façon se jouer du Patro samedi soir.
Le club bruxellois est aussi attendu le lundi 2 mai à 18h devant la CBAS pour défendre sa cause en vue d’obtenir la licence jusqu’ici refusée par l’Union belge.