SébastienHellinckxchef des sportschef des sports
Un sourire qui nous manquera.
V.M.
Du haut de mes 30 ans, je n’ai pas eu le bonheur de connaître les périples de l’Union SG en D1. Je n’ai pas eu la chance, non plus, de voir Fernand Verleysen taper le ballon, à l’ombre du parc Duden, avec passion et amour pour le maillot unioniste. Je n’ai finalement eu l’occasion de le côtoyer qu’à travers les récentes interviews qu’il avait accordées à notre journal sur les récents résultats de l’USG. Avec humilité. Avec fierté, surtout. Car au soir du titre décroché par l’USG, il avait clamé sa joie de voir, 48 ans plus tard, « son » club retrouver l’élite. Il se faisait d’ailleurs une joie de pouvoir vibrer, à nouveau, assis aux côtés de son ami de toujours Henri Petersen, dans les tribunes du Marien d’ici quelques mois.Le Covid en aura, malheureusement et tragiquement, décidé autrement, l’emportant sans crier gare la semaine dernière. Tragique pour un homme qui aurait, sans aucun doute possible, encore pu vivre de nombreuses années et partager sa passion avec les plus jeunes.Quelques semaines après Guy Brison, un autre amoureux du matricule 10, le peuple unioniste pleure. Les cœurs des Jaune et Bleu saignent rouge. Mais une chose est certaine : ce satané virus n’emportera pas la mémoire de Fernand, qui restera à jamais une icône du club bruxellois, un modèle à suivre. Un clubman comme on n’en fait plus, ou très peu.Et à travers ses mots, la rédaction sportive de La Capitale transmet ses plus sincères condoléances à la famille du défunt et aux fans jaune et bleu qui, ces derniers jours, ont partagé sur les réseaux sociaux tout le respect qu’ils éprouvaient pour lui.