S.HE.
Lefebvreprev
La fin du chemin de croix arrive pour Sébastien Poccognoli. Débarqué à l’Union SG en janvier 2020, l’ancien Diable rouge, sur une voie de garage au Standard, avait à cœur de montrer qu’il n’était pas fini. Une blessure et le Covid en auront décidé autrement, l’homme ayant dû attendre plus d’un an pour regoûter aux joies du terrain en match officiel. Ce dimanche soir, en montant au jeu pour quelques minutes face à Lommel, il a pu retrouver cette once de plaisir que peut procurer un ballon de football. « Pour moi, ce sont plus que quelques minutes : cela représente des mois de travail dans l’ombre, qui ont jalonné une année très difficile », glissait-il.Et, forcément, cette fin de saison doit lui permettre de retrouver une quelconque forme de rythme. « Peut-être que d’ici là, je recevrai dix minutes ou plus. Moi, je suis prêt. Cela fait trois mois que je m’entraîne sans aucun souci ! »Trois mois qui lui ont permis de vivre le sacre unioniste depuis l’intérieur, et non plus depuis son écran de télévision. « Collectivement, cette saison est positive. Cela m’a aidé à avoir l’énergie pour revenir. Mais individuellement, c’était frustrant. J’étais venu car je croyais au projet -et je ne me suis pas trompé- et pour y participer sur le terrain. Pas à l’infirmerie. »D’aucuns reconnaissent d’ailleurs à l’Union l’apport de l’ancien latéral du Standard qui, du haut de ses 33 ans, possède un bagage et une expérience importants au moment d’entamer un sprint final. « J’ai eu une carrière qui pouvait susciter l’écoute et c’est ce que le club recherchait en m’attirant. Je m’en suis servi pour distiller quelques conseils, notamment lorsque la pression s’intensifiait. »Reste à savoir de quoi son avenir sera fait, son contrat arrivant à expiration. « Les deux parties sont contentes jusqu’à présent. Nous verrons donc si nous pouvons trouver un accord. Mais je me montre patient, d’autres joueurs qui ont joué cette saison méritent d’être fixés sur leur sort avant moi. »C’est tout à son honneur.