S.HE.Solide face à Ronaldo il y a une semaine, il a sorti un penalty de Milicevic ce samedi.BelgaSolide face à Ronaldo en milieu de semaine dernière avec le Luxembourg, le gardien de l’Union Saint-Gilloise a une nouvelle fois presté ce week-end, détournant un penalty de Milicevic. À 30 ans, il respire la confiance et est prêt à retrouver la D1A. prevnext
2021 ne pouvait pas mieux démarrer pour Anthony Moris. Le portier de l’Union SG livre en effet des prestations de très haut niveau en club et parvient, aussi, à les transposer en équipe nationale. La trêve internationale lui a en effet permis de démontrer qu’il était une valeur sûre de la sélection grand-ducale, notamment lors du succès face à l’Irlande (0-1) et de la défaite contre le Portugal (1-3), lors de laquelle il aura remporté deux face-à-face avec Cristiano Ronaldo, excusez du peu ! « Pouvoir se frotter aux meilleurs du monde, c’est une chance inouïe, c’est certain », glissait le portier unioniste. « Cela permet de se jauger, de se montrer. J’ai la chance de vivre cette expérience au sein d’une nation grandissante. »C’est que le Luxembourg n’est plus ce petit pays se faisant marcher dessus lors de chaque rendez-vous international. Non, aujourd’hui, le statut de nos voisins a changé. « Nous sommes en constante progression depuis de nombreuses années. Notre contenu était déjà fort intéressant, mais les résultats ne suivaient pas forcément. Désormais, nous parvenons à allier les résultats aux performances. Cela amène son lot de confiance. Je ne dis pas que le Luxembourg ira au Mondial, évidemment, mais être capable d’enchaîner des matches et d’être considéré comme le favori face à l’Azerbaïdjan, par exemple, c’est déjà une petite victoire. »Pour l’Union SG, c’est d’ailleurs une aubaine de bénéficier d’un élément comme Moris dans son groupe, le dernier rempart n’hésitant pas à partager son vécu. « J’essaie de retirer le maximum d’informations lorsque je défends les couleurs de mon pays et de les transmettre à mes équipiers, en leur expliquant ce qu’est le haut niveau. »Et malgré un calendrier chargé ces dernières semaines, l’homme de 30 ans semble être au sommet de son art, comme il l’a encore démontré ce samedi face à Seraing, détournant avec brio un penalty botté par Milicevic. « Je ne ressens pas de fatigue car je suis bien encadré et, qu’à mon âge, je commence à connaître mon corps », souriait-il. « Je suis dans une bonne période, en parvenant à être décisif. Face à Seraing, je n’ai pas eu beaucoup de travail à faire, mais je sais que je suis utile, notamment à travers ce penalty arrêté. »Un arrêt qui lui a aussi permis d’assurer une clean-sheet, ce qu’il n’était plus parvenu à faire depuis le 19 février face à… Seraing. Entre-temps, quatre matches sont passés, avec, à chaque fois, un ballon qui finissait dans ses filets. « C’était forcément frustrant », narrait-il. « Je suis heureux d’avoir pu accrocher une dixième clean-sheet cette saison, c’est symbolique. Pourtant, nous aurions pu mieux faire, j’en suis convaincu, certains matches n’ayant pas été contrôlés comme ils auraient dû l’être. »En l’emportant face aux Sérésiens, les Bruxellois ont en tout cas confirmé qu’ils n’allaient pas terminer la saison en roue libre. Que du contraire même. « Nous avons livré l’un de nos meilleurs matches. Sans doute le plus mature, dominant notre adversaire footballistiquement. Depuis le titre, on voit une équipe libérée, qui prend du plaisir. Et c’est important de prester : nous préparons la saison prochaine et il serait inconcevable de ne pas jouer pendant un mois, avant de profiter d’un mois de congés. Et pour certains joueurs, en fin de contrat, c’est l’occasion de se montrer. »
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La jambe de Van Der Heyden.
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Décroché un titre, cela n’arrive pas tous les jours. Ni toutes les saisons. De nombreux joueurs professionnels ne connaissent d’ailleurs pas le bonheur enivrant livré par un sacre. Il n’en fallait pas plus pour que Siebe Van Der Heyden fasse imprimer ce succès en D1B sur sa jambe gauche. « C’est un vrai tatouage », nous confirmait-il. « J’ai reçu la chance que j’attendais ici et l’Union est donc dans mon cœur. Ce dessin, imprimé sur ma peau, c’est un souvenir pour la vie. C’est un moment important de ma carrière et j’estimais qu’il pouvait être vu. Je suis fier de pouvoir l’afficher ! »