Arrivé lors du mercato estival sous forme de prêt en provenance du FC Metz, Médéric Deher a connu une saison en dents de scie du côté du stade Leburton. Avec la blessure d’Andreï Camargo, le back droit sang et or a donc l’occasion de se mettre en évidence lors des deux dernières journées de championnat.
À Metz depuis qu’il a 14 ans, Médéric Deher a débarqué au stade Leburton lors du mercato estival sous forme d’un prêt afin de renforcer le poste de back droit occupé par Andreï Camargo. Souvent relégué sur le banc, le Français n’a que très peu été titularisé. En fait, il a évolué au poste de back à dix reprises au moment où le Brésilien était blessé ou dans son pays pour des raisons privées. Mais après ça, plus rien. Médéric est complètement sorti des radars. Jusqu’à la semaine prochaine face à Eupen.
« En venant à Tubize, je savais que ça allait être compliqué de revendiquer une place de titulaire car l’équipe tournait bien et il n’y avait aucune raison de changer », confie-t-il. « Je n’ai cependant pas baissé les bras et je pouvais compter sur le soutien de mes coéquipiers. J’ai continué à travailler afin d’être prêt au moment où le coach en aurait eu besoin. Je suis toujours prêt et j’ai bien fait puisque, malheureusement, suite à la blessure d’Andreï Camargo, j’ai pu retrouver la compétition ce week-end face à Eupen. »
Auteur d’une rencontre sobre et efficace, les débuts étaient toutefois difficile pour celui qui a passé son enfance en Guadeloupe.
« Devenir titulaire et être jeté dans le grand bain face à Eupen après deux mois sur le banc ou dans les tribunes fut compliqué. Au début, les sensations étaient bizarres mais au fil de la rencontre, je me suis mieux senti. J’étais concentré et je me suis attelé à mon rôle défensif étant donné que je manquais de rythme. Je pense avoir répondu présent et satisfais l’entraîneur. »
Avec Patro Esiden Maasmechelen et Dessel Sport, il reste deux opportunités à Médéric de se montrer et de terminer sa saison sur une bonne note.
« J’aurais évidemment souhaité jouer un peu plus mais je comprends et respecte les choix de l’entraîneur. Pour ce qui est de mon bilan personnel, je pense avoir réalisé de bonnes performances et des moins bonnes aussi. Toutefois, j’ai l’occasion de repartir de Tubize en laissant une image positive. »
En effet, après la dernière journée, Médéric Deher retournera à Metz pour sa dernière année de contrat. Un avenir qu’il prépare déjà dès aujourd’hui.
« Je sais que je peux encore m’améliorer et que je peux passer un palier. Sera-t-il franchi à Tubize ou ailleurs ? Je ne sais pas encore, je préfère attendre. J’ai énormément appris ici que ce soit avec le coach ou avec les autres joueurs expérimentés. Quoi qu’il se passe, je garderai un bon souvenir de l’AFC Tubize et de ma relation avec Camargo avec qui j’ai beaucoup échangé malgré notre concurrence. »
