Le système mis en place par Felice Mazzù fonctionne toujours pour les Bruxellois qui sont en tête.
Quatre victoires de rang, seize buts inscrits et trois encaissés.
Le succès facile de l’Union a un peu plus confirmé que les Saint-Gillois sont sur un nuage depuis la défaite au RWDM fin septembre. Samedi, à Westerlo, les Bruxellois ont pris le 1-0 après douze secondes. Ils avaient aussi été très rapidement menés à Bruges pour finalement piétiner (1-1).
Cette fois, ils ont été efficaces pour revenir puis anéantir les locaux. 1-4 à la pause, tout était dit. “La bonne réaction du groupe prouve qu’il a pris en maturité”, confiait Felice Mazzù. Les hommes de Bob Peeters n’ont pas vu le jour face au 3-5-2 du technicien d’une Union leader de la compétition.
“Nous avions adopté ce système pour faire face aux différentes absences. Cela fonctionne toujours bien pour le moment, poursuit Mazzù. Certains se retrouvent mieux dans cette structure vu leur profil. Je pense notamment à Dante Vanzeir qui avait besoin de plus d’espace pour s’exprimer.”
Résultat : l’attaquant a planté sa huitième rose en quatre journées, portant à neuf son bilan 2020/2021. Casper Nielsen a aussi abattu un énorme travail en étant décisif avec un doublé et un assist.
“Dans ce dispositif, nous avons besoin de médians avec un gros volume de jeu. Il leur faut revenir sur les pertes de balle, coulisser sur les ailes, pénétrer et apporter de la créativité vers l’avant, décrit le T1 saint-gillois. Nous avons de la chance de les avoir. Sans compter l’absence de Marcel Mehlem qui est un titulaire inévitable et Senne Lynen qui était sur le banc. […]
Aujourd’hui, des éléments qu’on ne prédisait pas titulaires au départ ont joué. D’autres sont remplaçants alors qu’ils étaient indiscutablement dans le onze de base. Cette concurrence positive et le fait de gagner nous permettent d’évoluer. Si le noyau accepte cette situation, nous continuerons de progresser. C’est la clé du succès actuel.