L’ ex-capitaine unioniste a malheureusement raté la première confrontation entre les Bruxellois et les Campinois en août dernier. Mais le roc défensif sera bel et bien présent sur la pelouse du Kuipje samedi soir. Pour Pietro Perdichizzi, cette rencontre aura une saveur bien particulière. Il assure néanmoins qu’il n’y aura aucun état d’âme face à ses amis du matricule 10. Entrevue avec le principal intéressé. Pietro, comment cela se passe à Westerlo actuellement ? “Tout se passe à merveille. Vraiment ! On est juste un peu miné par ces histoires de Covid-19 qui n’ont épargné personne en interne. Je suis super bien intégré et nous formons un beau groupe.” Comment travaille-t-on dans de telles circonstances ? “C’est vraiment difficile à vivre car personne n’en a eu l’habitude. Quand le Covid a touché le vestiaire, on avait des séances bricolées qui se déroulaient avec certains joueurs, puis d’autres. Cela changeait sans arrêt. Le noyau possédait des retards au niveau physique mais on le rattrape ces derniers jours. On est d’ailleurs proche de notre meilleur niveau !” Pourquoi avoir quitté l’Union alors que vous y étiez capitaine ? “C’est tout simplement un choix personnel.
Quand j’ai appris que la porte était entrouverte pour un départ, j’ai saisi l’opportunité de Westerlo car je voulais découvrir quelque chose de nouveau après quatre saisons à Bruxelles. Je voulais me mesurer à un nouveau challenge.” C’est bizarre de quitter un club dont l’ambition est de monter en D1A pour un de ses concurrents directs… “Cela peut paraître spécial, c’est clair. Mais le football est fait de choix. Et je ne le regrette absolument pas. J’ai préféré un bon projet en D1B plutôt qu’un projet de maintien en D1A. J’ai de nouveaux objectifs avec Westerlo. Tout d’abord, de ne décevoir personne. Ensuite de remettre le club à la place qu’il mérite, c’est-à-dire dans l’élite du football belge.” Westerlo est la seule équipe qui a résisté défensivement à l’Union…
“Notre jeu a été qualifié injustement de défensif ce match-là mais ce n’était pas le cas. On avait juste un retard physique et nous avions donc du mal à tenir dans la rencontre. Westerlo sait bien jouer au foot. On est un peu déçu de ce début de saison mais on a été la formation la plus touchée par ce virus. Tout ce qui m’importe désormais est de prendre les trois points chaque weekend. Que ce soit face à l’Union ou les autres équipes…”