Jouera ou ne jouera pas ? L’incertitude régnait encore ce vendredi soir, au moment de boucler ces lignes, dans les travées du stade Machtens. Privé de rencontre la semaine dernière face au Lierse, à la suite de trop nombreux cas de coronavirus au sein du vestiaire, le RWDM n’est pas encore assuré de disputer son match face au Club Next, les résultats des derniers tests n’étant pas encore tombés.Si l’optimisme est de mise du côté molenbeekois, le match pourrait être remis, à l’instar de celui entre Deinze et Seraing, si de nouveaux cas positifs sont décelés.C’est donc dans des conditions pour le moins particulières que Laurent Demol et ses ouailles ont préparé ce duel face aux jeunes Brugeois. « Je ne vais pas le cacher : cette situation est très compliquée à vivre et à gérer », glissait Joeri Dequevy, l’un des joueurs d’expérience du noyau.Et pour cause : il faut trouver la motivation sans savoir si le duel du week-end se jouera, ou non. « On s’entraîne et, en quelques heures seulement, on peut se retrouver écarté du groupe si notre test s’avère positif. On ne doit effectivement pas se plaindre par rapport à d’autres secteurs plus sévèrement touchés, mais ce n’est pas simple. »On ne lésine d’ailleurs pas avec les moyens à Molenbeek, les joueurs ayant été testés deux fois cette semaine. « On ne vit que dans l’attente de ces résultats. Oui, on protège nos familles, mais il y a une pression supplémentaire sur nos épaules qu’un résultat positif nous tombe dessus. »Entraînements en petits groupes, soins réduits, petits jeux et autres blagues ne sont plus de vigueur : l’aire du Covid change la donne. « Ce n’est pas le football que j’aime, que j’imagine. Qui plus est, sans fan. Mais on fait avec et, si nous jouons ce dimanche, nous devrons tout mettre en place pour décrocher trois précieux points. »Méfiance tout de même : Bruges a concédé six buts le week-end dernier à l’Union et voudra se refaire une santé.