Les événements se précipitent au parc Duden avec une volonté d’enchaînement clairement établie dans le chef de la direction anglaise de l’Union.
En l’espace de trois jours, Tony Bloom, également propriétaire de Brighton en Premier League, a donné successivement son feu vert pour le limogeage de l’entraîneur danois Thomas Christiansen, remercié jeudi. Parallèlement, les discussions entamées en fin de semaine dernière avec Felice Mazzù étaient entrées dans la phase de concrétisation. Sur le plan contractuel, un accord de principe sur une collaboration est tombé vendredi. Il ne reste donc plus que les derniers détails contractuels à régler avant que ne soit officialisée la nomination de l’ancien entraîneur de Charleroi (2013-2019) et de Genk (juin 2019-novembre 2019). Mazzù redécouvrira la D1B, qu’il avait quittée lors des difficultés financières du White Star après le gain de la première tranche qui lui garantissait le tour final.
L’accord avec l’Union porte sur un an, avec une option en cas de promotion en D1A : la volonté expresse du club bruxellois qui marque très clairement sa détermination à consentir les sacrifices financiers nécessaires à un retour historique au plus haut niveau dont la dernière apparition date de la saison 1972-73, en s’attachant les services d’un entraîneur étiqueté parmi les valeurs sûres de la D1A. De son côté, à 54 ans, Mazzù a toutes les raisons de se satisfaire d’une proposition pour le moins ambitieuse même s’il sera appelé à travailler un échelon plus bas : sans proposition en Belgique sur un marché où le seul poste encore vacant est celui au Cercle de Bruges, le technicien carolo ne pouvait pas se permettre d’attendre un éventuel renom de Michel Preud’homme au Standard (décision le 13 juin) qui, de surcroît, ne l’aurait pas assuré automatiquement du poste à Sclessin. Second facteur de poids dans la signature à intervenir (peut-être d’ici à la fin du week-end) : la fin du congé sans solde pris par Mazzù dans l’enseignement, et qui interviendra le 31 août. Et troisième incitant à tenter l’aventure : le prestige du second club bruxellois derrière Anderlecht, qui depuis son retour en D1B à l’issue de la saison 2015-16, a cessé de vivre uniquement sur son glorieux passé (11 titres et 2 Coupes de Belgique entre 1904 et 1935).