Cinq minutes avant de défier Roulers, Vincent Vandiepenbeeck a dû déclarer forfait en raison d’une gêne aux adducteurs. C’est donc Grégoire Neels qui a été appelé à la rescousse pour prendre part au match le plus important de l’année pour l’Union. Une rencontre qui pouvait aussi assurer au matricule 10 de rester au sein de la D2 l’an prochain en cas de victoire.
« J’ai l’expérience de ce genre de situation et de ce genre de match », explique le principal intéressé du haut de ses 33 ans. « J’ai été averti que Vincent ne pourrait pas débuter et je me suis préparé à jouer en cinq minutes. Je pense avoir pu montrer que j’étais prêt. »
À l’instar de ses coéquipiers, cette joute sur la pelouse flandrienne a laissé des regrets aux Saint-Gillois puisqu’ils menaient encore à 15 minutes du terme, avant de voir Roulers recoller au score.
« Nous sommes déçus, bien sûr », intervient Neels. « Nous avons été plus forts en nous ménageant aussi de belles occasions. Nous aurions pu finir notre championnat mais ça reste un bon résultat », relativise-t-il.
D’autant qu’à 1-1 partout, l’Union ne devait pas faire n’importe quoi pour ne pas se retrouver mené et donc enregistrer une défaite bien malvenue.
« Effectivement, à un moment donné, il faut savoir ne pas perdre et nous avons réussi à le faire. Nous avons protégé le résultat tout en essayant de mettre le second en contre. Quand on voit les occasions que nous nous sommes créées, on peut être légitimement déçu. »
L’Union a désormais besoin de trois nouveaux points, indépendamment des résultats des concurrents, pour assurer son avenir en D2. Et ce week-end, c’est l’Antwerp qui se profile à l’horizon.
« Nous pouvons les bousculer. Nous n’avons pas quitté le top 8 et on aurait même pu le valider dès ce week-end », conclut Grégoire Neels.