Ce bras de fer entre la commune de Molenbeek et le RWS Bruxelles n’en finit plus de faire parler de lui. Hier, la direction étoilée a répondu au communiqué de Mme Schepmans, la bourgmestre de la commune.
Au lendemain de sa victoire face au Cercle de Bruges (1-0), le RWS Bruxelles s’est concentré sur l’affaire qui le préoccupe depuis le début de la saison. Via un communiqué officiel, le club étoilé a répondu à la bourgmestre de Molenbeek et réitéré ses conditions afin de poursuivre ses activités au sein de la commune.
« Nous demandons l’annulation inconditionnelle de la résiliation et donc reprise d’effet de la convention, l’annulation de la facture surréaliste concernant le nettoyage de la tribune secondaire par les employés communaux pour le premier match du RWDM en 2015 mais néanmoins facturé au… RWS Bruxelles, mais aussi le respect des engagements de la bourgmestre de prendre en charge les frais de police du RWS Bruxelles (40.000 € par an), surtout dans la mesure où elle prend en charge ceux du RWDM pour un montant annuel de 300.000 € bien que ce dernier ne soit pas installé dans la commune de Molenbeek, ni même dans la zone de police mais bien à Boitsfort », expliquait le club dans son communiqué. « Chacun peut se rendre compte que les demandes du RWS Bruxelles ne sont pas extraordinaires mais bel et bien légitimes. Surtout au vu de ce que le club apporte à la commune. Nous avons entendu les demandes des éducateurs et des parents et avons accepté, vendredi, de donner un délai supplémentaire à tous les intervenants pour trouver une solution respectueuse des intérêts de chacun. Ce délai arrivant à son terme aujourd’hui, lundi 18 avril à 20h (ndlr. lisez hier). Par ailleurs, nous nous engageons d’ores et déjà à trouver un accord avec le RWDM pour une cohabitation pour ses matches officiels de la saison 2016-2017 », poursuit-il. « En clair, le projet de renaissance d’un club important du passé footballistique bruxellois est un projet que nous reconnaissons légitime depuis le début mais qui doit être mis en comparaison avec le prestige pour la commune d’avoir un club en D1B, 654 jeunes dont 300 jouent en Élites et un apport social immédiat et concret. Les deux projets peuvent cohabiter si et seulement si la balance des priorités est respectée. »
Mais du côté de la commune, on ne compte pas céder à la pression aussi facilement.
« La résolution de la convention a été résiliée et nous maintenons notre décision sauf si le RWS Bruxelles veut bien se mettre autour de la table. Si ce n’est pas le cas, nous irons de l’avant et nous nous occuperons des jeunes footeux de notre commune. »
