Suite à des pannes de courant à répétition, la rencontre entre Louvain et l’Union a été interrompue après 55 minutes de jeu alors que le score était toujours nul et vierge. C’était le flou artistique qui régnait au retour aux vestiaires. Une décision de l’Union belge devra en tout cas être prise très rapidement.
Le match contre Louvain a été arrêté pour des coupures de courant et aucune décision n’a encore été prise
football – division 1B
L’électricité a joué un bien mauvais tour au King Power Stadium ce vendredi soir. À plusieurs reprises, les plombs d’une des tribunes latérales ont sauté, plongeant une partie des supporters et du terrain dans le noir. La première coupure a eu lieu juste avant la mi-temps, au terme de 45 premières minutes très intenses et d’une grande qualité. À la reprise, les choses se corsaient puisque les plombs sautaient à la 50 e minute, à la 53 e et enfin aux alentours de la 55 e . Entre chacune d’entre
elles, les joueurs étaient priés de rentrer aux vestiaires. Mais le règlement prévoyant qu’une rencontre qui cumule 30 minutes d’interruption doit être stoppée définitivement, M. Vermeire, l’arbitre de la partie, a donc mis fin aux -très beaux- débats prématurément.
Différentes hypothèses
Mais que va-t-il désormais se passer ? Le règlement stipule que si la cause des coupures d’électricité incombe au club qui accueille la rencontre, un score de forfait lui sera infligé. Dans ce cas-ci, l’Union pourrait remporter la rencontre sur tapis vert 0-5. C’est d’ailleurs dans ce sens qu’allait Karel Geraerts, le T2 de l’USG. « C’est la responsabilité de Louvain d’organiser le match dans de bonnes conditions. Personnellement, c’est la première fois de ma carrière que cela m’arrive. Mais dans tous les cas, c’est dommage pour Louvain comme pour nous. »
Par contre, si la cause de la coupure est extérieure (comme une panne de courant dans la ville par exemple), alors la rencontre pourrait être rejouée. Cette thèse est également plausible car, plus tard dans la soirée, OHL a publié un court communiqué déclarant que « la cause exacte du problème est analysée. Ce vendredi matin, l’avenue Cardinal Mercier (ndlr. qui longe le stade) a été touchée par une panne d’électricité qui est plus que probablement la cause des problèmes rencontrés ce vendredi soir ».
Ce qui est certain, c’est qu’un comité de l’Union belge devra se réunir très rapidement pour trancher. Car vendredi prochain a lieu la dernière
rencontre du premier tour qui décidera du vainqueur de la tranche. L’Union, en cas de victoire, aurait encore toutes ses chances de l’emporter (pour peu que Virton ne s’impose pas ce dimanche contre Lokeren).
La décision, qui sera très attendue, fera, plus que probablement, un mécontent.
Ce genre de situation n’est, forcément, pas facile à gérer pour les joueurs, présents sur le terrain. « Je n’avais jamais vécu ça », précisait Pietro Perdichizzi, le capitaine unioniste. « Je ne sais pas ce qu’il va se passer, si le match va être rejoué, si on va prendre les trois points. C’est triste pour nous car on était bien dans le match. Cela a cassé le rythme, c’est certain. On remonte très bien en seconde période et puis cela coupe à nouveau. Une fois, deux fois, trois fois, à la fin c’est normal que tu sois un peu perturbé. Mais on est resté concentré et on était prêt à remonter sur le terrain. On va désormais voir ce qu’il va se passer. L’arbitre a dit qu’il appliquait les règles. On ne pouvait pas continuer le match comme cela. On n’allait pas arrêter le match toutes les trente secondes. Pour nous, ce n’est pas à notre avantage car on était bien dans le match. On était supérieur. C’est incroyable que cela arrive dans un club comme Louvain. »
Amende. La Commission des Litiges d’Appel pour le Football Professionnel a décidé d’infliger une amende de 750 euros à l’Union car ses fans ont crié à plusieurs reprises « vendu » à l’arbitre Jordy Vermeire lorsque celui-ci a sifflé un penalty dans les dernières minutes de jeu en faveur de Lokeren le 13 octobre dernier.
Initialement, le Parquet, qui voulait appliquer une politique de tolérance zéro en ce qui concerne les chants blessants envers les arbitres, avait requis une amende de 2.500 euros à l’encontre de l’Union. Mais la Commission des Litiges d’Appel a finalement décidé d’infliger une amende de 750 euros.
Anniversaire. L’Union Saint-Gilloise fêtait son 122 e anniversaire ce vendredi 1 er novembre. Le club a en effet été créé le 1 er novembre 1897, le même jour que la mythique Juventus de Turin. Les supporters, qui étaient nombreux à avoir fait le déplacement à Louvain, se souviendront dès lors très certainement encore longtemps de cet anniversaire.