Les Unionistes n’auront pas le droit à l’erreur à Louvain vendredi
Kevin Kis ne quitte plus le onze de base unioniste.Belga Ce vendredi soir, l’Union Saint-Gilloise se rend à Louvain dans un match capital en vue de la première tranche. Un nul ou une défaite en terres louvanistes mettrait fin aux chances des Unionistes. Néanmoins, les joueurs de Thomas Christiansen respirent la confiance avant ce premier tournant de la saison. > La première tranche de la Division 1B est à 180 minutes de son dénouement et l’Union Saint-Gilloise est encore dans la course. Si différents scénarios sont encore envisageables (voir ci-dessous), les Unionistes savent qu’ils n’auront pas le droit à l’erreur lors de leur déplacement chez le leader Oud-Heverlee Louvain. En effet, pour rester dans la course, l’Union est obligée de s’imposer à OHL. Un match couperet que les joueurs de Thomas Christiansen abordent avec le plein de confiance. « On sent qu’on arrive à la fin de la tranche et que le plus important, c’est de prendre les trois points peu importe la manière. L’état d’esprit a toujours été bon et le groupe travaille bien à l’entraînement. L’ambiance dans le groupe est toujours excellente et nous sommes prêts à en découdre pour ce match », confie Kevin Kis, le défenseur saint-gillois. Une confiance que les Saint-Gillois n’ont jamais vraiment perdue malgré des occasions manquées de prendre la tête ces dernières semaines. Le succès engrangé samedi dernier contre Lommel montre d’ailleurs que le groupe unioniste possède des ressources sur le plan mental. « Ce match contre Lommel était important car il fallait gagner pour rester dans la course mais ce n’était pas le moment-clé de ce début de saison mais bien les matches où nous avons laissé filer des points comme contre Lokeren. La confiance n’est jamais vraiment partie même après la défaite à Roulers. Nous savions que nous avions fait de bons matches en nous créant des occasions mais ce manque de réalisme nous a fait défaut. » « Marquer sur notre première occasion » Un manque d’efficacité devant le but qui aura été le fil conducteur de l’Union durant cette première tranche. Que ce soit face au Beerschot, à Lokeren et même lors du match aller face à Louvain, les pensionnaires du Parc Duden ont dominé les débats mais ont à chaque fois dû se contenter d’un point. Sur la pelouse louvaniste, les Jaune et Bleu ne pourront pas se permettre de manquer de nombreuses occasions franches. « Contre Lommel, nous ne nous sommes pas créés beaucoup d’occasions en première période. Après la pause, nous avons marqué sur notre première occasion. Je pense que c’est ce qui fera la différence face à Louvain ce vendredi. Si nous marquons sur notre première occasion, je pense que nous pourrons passer une belle soirée », ajoute Kevin Kis. Pour cette rencontre cruciale, l’Union pourra aussi compter sur l’expérience de son défenseur qui s’est installé comme titulaire après avoir été peu utilisé en début de saison. Sur les huit derniers matches de l’USG, il n’a manqué que le déplacement à Roulers pour cause de suspension. « L’équipe gagnait et je n’avais pas grand-chose à dire. J’ai continué à me donner à fond aux entraînements comme je l’ai toujours fait et je suis content car je joue et que l’équipe ne perd pas. Contre Lommel, j’ai même dépanné dans l’axe. Je suis prêt à jouer n’importe où pour aider l’équipe. »
IL FAUDRAIT UN CONCOURS DE CIRCONSTANCES POUR QUE L’UNION EMPOCHE LA TRANCHE
L’USG n’a plus du tout son sort entre les mains
L’Union n’a plus son sort entre les mains, c’est le moins que l’on puisse écrire. La condition préalable pour que les Unionistes remportent la tranche est qu’ils gagnent leurs deux prochaines rencontres (contre Louvain et Westerlo). Un nul ou une défaite face à Louvain vendredi et ils pourront instantanément oublier cette première partie de championnat. Ils devront ensuite croiser les doigts pour que Virton ne l’emporte pas sur la pelouse de Lokeren dimanche. Si c’est le cas, ils seront automatiquement « éliminés » et joueront leur dernier match contre Westerlo le vendredi 8 novembre pour du beurre. En cas de non-victoire de Virton ce week-end, le suspense sera alors entier lors de la dernière journée. Si Virton fait un nul contre Lokeren, les Gaumais devront alors faire un autre match nul contre Louvain pour que l’Union remporte la tranche. Si Virton perd contre Lokeren, les Gaumais devront alors soit l’emporter contre Louvain, soit réaliser un match nul. En aucun cas, les Louvanistes ne pourront gagner. En d’autres termes, si Louvain remporte une de ses deux dernières rencontres, l’USG ne remportera pas la tranche. Et Virton est « interdit » de gagner ce week-end. Toutes ces projections sont faites en tenant compte du fait que, en cas d’égalité, c’est le nombre de victoires qui prime. Il faudrait donc que toutes les étoiles soient alignées en faveur de l’Union lors de ces deux dernières journées de championnat pour que les Saint-Gillois empochent la tranche…
THOMAS CHRISTIANSEN, LE T1, Y CROIT
« Saisir nos dernières chances »
Les chances de l’Union sont minces mais elles existent. Thomas Christiansen, le coach unioniste, en est bien conscient et compte bien jouer le coup à fond. « J’y crois ! », s’exclame-t-il. « Nous savons que nous avons deux matches difficiles en perspective contre Louvain et puis à domicile contre Westerlo. Ces deux équipes sont dans une position nettement plus confortable que la nôtre et bien en course pour la tranche. Mais nous devons tout mettre en œuvre pour négocier correctement nos dernières opportunités, comme nous l’avons déjà fait à Roulers. Nous devrons tout donner pour inverser cette situation délicate dans laquelle nous nous trouvons. » Cela passera donc par un succès en terres louvanistes ce vendredi soir.