Dans un virulent communiqué publié ce mardi soir, l’Union Saint-Gilloise s’est longuement exprimée pour la première fois sur la saga Selemani. Le joueur en prend naturellement pour son grade mais également Courtrai que l’Union accuse d’avoir délibérement placé une bombe sous le système de transferts.
L’USG est passée à l’offensive
football – division 1B
Lundi, Courtrai a annoncé l’arrivée de Faïz Selemani. Dans la foulée, l’Union Saint-Gilloise a fait part de sa stupéfaction concernant le communiqué de Courtrai et annoncé « étudier les suites à donner auprès de la Pro League, l’URBSFA et la FIFA ». Mardi, la RUSG est revenue à la charge dénonçant « une attaque directe et incompréhensible du KV Kortrijk à l’encontre de notre système de transferts ».
L’Union a tout d’abord tenu à donner son point de vue par rapport aux événements des derniers jours avec le joueur franco-comorien.
« Le KV Kortrijk a, par le biais de son manager Général Matthias Leterme, envoyé une offre complètement irréaliste à la RUSG (ndlr. pour Selemani), que notre club a évidemment refusée. Suite à cela, le joueur a été contacté personnellement par le management du KVK, sous l’autorité de son président Joseph Allijns, bien connu comme censeur du football belge, occupant de surcroît une position de dirigeant de la Pro League et de l’URBSFA. Subitement, le joueur prétendit souffrir d’une blessure et donc ne plus pouvoir s’entraîner avec le groupe, tout en exigeant son transfert… Après une semaine d’arrêt, Faïz Selemani exigea finalement de s’entraîner
avec le groupe, en ne respectant pas le protocole médical suite à une blessure, comme le font tous les joueurs au terme d’une convalescence. Le joueur est alors venu au complexe d’entraînement avec un seul but : saboter l’entraînement collectif. »
« L’Union est perplexe »
« Face à ce triste constat et devant la promesse de sa part que cela se reproduirait le lendemain, notre club n’eut aucune autre solution que de placer son joueur dans le noyau B afin qu’il puisse se ressourcer mentalement et physiquement, et pour permettre au groupe de préparer sereinement la rencontre du week-end. Le
joueur a été averti par mail et téléphone de cette décision. Il avait été convenu d’un rendez-vous, le lendemain matin, avec notre CEO au siège social de la Royale Union Saint-Gilloise à Bruxelles, afin de revenir à tête reposée sur les événements du jour. »
C’est alors qu’est arrivée cette fameuse journée de mercredi dernier où le joueur a publié les vidéos de vigiles l’empêchant d’accéder au vestiaire. « Le joueur brillait par son absence à ce rendez-vous, mais était néanmoins présent au centre d’entraînement dans le même état d’esprit que la veille. Des agents de sécurité, et par la suite la police, ont dû intervenir afin de ramener le calme
au centre d’entraînement Unioniste. La même matinée, l’agent de Faïz Selemani envoyait un courrier recommandé demandant de mettre fin contrat de travail de son client. »
L’Union s’en prend également à Courtrai, club dans lequel Faïz Selemani a signé.
« L’Union Saint-Gilloise est perplexe face à ces événements. Qu’un club professionnel belge, dirigé par une personne influente de notre football, envisage et applique sans la moindre gêne un tel scénario est consternant et nuit à notre football. »
L’Union conclut en expliquant qu’elle se tourne en première
instance vers l’Union belge et la Pro League.