L’Union et le Beerschot se sont livrés un combat d’une très grande intensité pour finalement se quitter, assez logiquement, sur un score de parité. Mais les Saint-Gillois, qui avaient ouvert le score, ont comme un goût d’inachevé en bouche. En effet, ils ont eu des opportunités d’alourdir le score et encaissent un but malheureux.
Les Unionistes ont concédé un nul logique contre le Beerschot mais peuvent nourrir quelques regrets
football – division 1B
Unionistes et Anversois se retrouvaient pour la troisième fois de la saison ce dimanche après-midi au Parc Duden. Et comme lors de leurs deux premières confrontations, la rencontre s’est avérée très serrée, les joueurs ne se faisant aucun cadeau. Si les occasions ne furent pas nombreuses, le rythme de la rencontre, lui, s’est déroulé sur un tempo très élevé, digne d’un match du top de la Division 1B. « C’était une super rencontre avec une intensité qui a été supérieure à la moyenne des matches de cette division », notait d’ailleurs le coach des Bruxellois, Luka Elsner. « Les équipes se rendaient coup pour coup. De notre côté, on a fait une très bonne entame de match et, de manière générale, une très
. » bonne première mi-temps même si on a un peu plus souffert défensivement dans le dernier quart d’heure avant la pause. Mais on a eu des situations de contre qui auraient dû nous amener à un score plus élevé à la pause. Malheureusement, on a pris les mauvaises décisions
À la rentrée aux vestiaires, l’Union était aux commandes grâce à un but de Mathias Fixelles qui avait parfaitement coupé la trajectoire d’un centre venu de la droite de Serge Tabekou. Mais avec un peu plus de lucidité, les Unionistes auraient pu inscrire un second but. La dernière passe ou le dernier geste faisait malheureusement toujours défaut.
« La deuxième mi-temps était ensuite un peu plus étriquée », poursuivait l’entraîneur des Jaune et Bleu. « On partait un peu plus à l’abordage et cela a rendu le match un peu fou. Mais on est dans une période où
on a beaucoup de malchance car on perd Fixelles sur sa chute (ndlr. lire plus bas) et on prend un but où le ballon part en corner mais est dévié et rentre finalement au fond des filets.
Sur cette action, c’est Carlos David Moreno le malheureux puisque c’est lui qui effleure le ballon et fait changer sa trajectoire vers le but. Mais cette égalisation avait le mérite d’encore faire monter la pression dans cette rencontre et la suite de celle-ci ressemblait alors à un véritable bras de fer entre deux équipes qui ne lâchaient rien, chacune mettant à son tour l’autre sous pression mais sans parvenir pour autant à se créer d’occasions franches. « Les garçons sont un peu déçus », poursuivait Elsner. « Mais il ne faut pas avoir de regret. Il faut continuer car on est encore dans le combat. »
En effet, l’Union a loupé une opportunité de revenir à hauteur du Beerschot (et de
Malines qui s’était imposé vendredi soir à Louvain) dans cette deuxième tranche. Mais les Saint-Gillois ne sont pas largués pour autant puisqu’ils ne sont qu’à trois points de ces deux équipes de tête alors qu’il reste encore neuf rencontres avant la fin de la phase classique. Mais s’ils veulent conserver leurs chances d’avoir leur mot à dire en 2019, ils auront tout intérêt à retrouver le chemin de la victoire dimanche prochain face à Roulers.
Entre-temps, l’Union aura joué un match de gala face à Genk (mercredi soir en quarts de finale de la Coupe de Belgique). « Mais chaque chose en son temps. Il faut d’abord souffler et analyser ce qu’on vient de réaliser contre le Beerschot », concluait le mentor unioniste, satisfait de ce qu’il avait vu sur la pelouse du stade Marien ce dimanche après-midi.
Blessure. Mathias Fixelles est passé par tous les états ce dimanche. Il a d’abord inscrit le but d’ouverture mais il a ensuite dû sortir à vingt minutes du terme, en pleurs et consolé par le staff, après un gros duel avec Prychynenko. Le joueur est d’ailleurs parti à l’hôpital après la rencontre, le bras en écharpe. D’après les premières nouvelles, il se serait luxé la clavicule.
« Elle est sortie de son articulation
», expliquait Luka Elsner. « Ce n’est probablement pas cassé mais le problème c’est que tous les ligaments qui tiennent l’articulation sont sûrement disloqués. Cela pourrait donc prendre beaucoup de temps pour guérir. C’est un garçon qui s’est tellement donné pour l’Union sur les dernières semaines que cela nous fait mal. Il a fait tellement d’efforts pour être là sur le terrain et pour prendre sa chance au bon moment… De temps en temps, le football c’est dur. Et forcément, les larmes viennent aux yeux quand il arrive de telles situations. Mais on compte sur lui pour le futur car c’est un garçon qui représente toutes les valeurs de l’Union. »
Union-Genk sold out. Samedi, l’Union annonçait qu’il n’était plus possible de se procurer des tickets pour la rencontre de quarts de finale de la Coupe
de Belgique de mercredi contre Genk. En effet, toutes les places ont été vendues. Il devrait y avoir 6.200 personnes présentes. Les supporters limbourgeois seront placés dans la tribune debout à droite de la tribune principale (derrière le but).