Lorsque Tony Bloom s’est présenté à la presse après avoir racheté l’Union Saint-Gilloise, il a affirmé que la montée en D1A dans les trois ans était son objectif, précisant au passage que si ça pouvait se faire cette année, il jouerait le coup à fond.
Quelques semaines plus tard, et malgré des débuts plus compliqués, l’Union a pris les commandes de la D1B. Et à cinq journées de la fin de la première tranche, les supporters de l’Union commencent à rêver d’un ticket pour la finale du
championnat dans quelques mois, avec la perspective d’accéder à la D1A.
Bien sûr, nous sommes encore loin d’un tel scénario tant le classement est serré avec six équipes en quatre points et même les trois premiers qui ne sont séparés que d’une seule unité, mais cette Union-là semble armée pour continuer à rêver.
L’Union, une machine à gagner
En battant Westerlo dimanche, l’Union a aligné un quatrième succès de rang en championnat, auquel on peut ajouter la qualification en Coupe acquise à Anderlecht. De quoi en faire l’équipe de D1B qui a remporté le plus de rencontres (5). “On vient d’aligner un quatrième succès de rang. Nos victoires mettent parfois un peu de temps à se dessiner mais on fait toujours en sorte que les choses tournent
, analyse Thibaut Peyre. en notre faveur, comme on vient de le vivre face à Westerlo”
Une attaque de feu
Avec 15 buts marqués, l’Union possède la meilleure attaque du championnat en compagnie de Westerlo. Mais aussi le meilleur buteur puisque Niakaté a déjà planté 11 roses en l’espace de 9 rencontres. Avec Tabekou, Tau et Selemani, l’Union possède là un quatuor offensif de folie, offrant des solutions permanentes à l’équipe.
Une défense de fer
On parle beaucoup des attaquants saint-gillois mais l’autre force de l’Union, c’est sa défense. Elle n’a encaissé que huit buts, comme Malines. “On est solide, on travaille beaucoup l’aspect défensif aux entraînements, de quoi permettre aux attaquants d’être libres et créatifs”
, ajoute Thibaut Peyre.
Luka Elsner a créé un vrai groupe
En transférant de très nombreux joueurs, pour la grande majorité issus de championnats étrangers, les dirigeants ont offert un vaste chantier à leur entraîneur. Si l’équipe a connu des ratés à l’allumage, Luka Elsner est parvenu à trouver le bon équilibre avec une vraie équipe et non une addition d’individualités.
Les joueurs veulent cette première place
C’est peut-être le plus important : l’envie. “Il ne reste plus que cinq matches, on ne peut plus se cacher. On sait où on veut aller et on a les capacités pour le faire.”