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L’Union a une carte à jouer contre les Mauves
L’Union a une carte à jouer contre les Mauves

Si, dans une époque très lointaine, l’Union Saint-Gilloise et Anderlecht jouaient dans la même cour, ce n’est plus le cas depuis plus d’un demi-siècle. En effet, depuis que les Saint-Gillois ont quitté l’élite du football belge à la fin de la saison 1972-1973, ils n’y ont plus remis les pieds. Pendant ce temps-là, Anderlecht a nettement dépassé l’Union en termes de palmarès. Mais, avec l’arrivée des nouveaux investisseurs

anglais du côté de la Butte, les espoirs les plus fous sont à nouveau permis.

Autant Georges Heylens que Jacky Munaron pensent que les Unionistes sont capables de créer l’exploit 

football – coupe de belgique (seizièmes de finale) – anderlecht- union saint-gilloise (ce soir, 20h45) 

Si sportivement Anderlecht et l’Union n’ont plus beaucoup de points communs depuis de nombreuses années, ils en ont par contre un autre depuis quelques mois. Tous les deux ont été repris par de nouveaux investisseurs. En début d’année, Marc Coucke reprenait Anderlecht tandis qu’en mai, Tony Bloom, le président de Brighton & Hove Albion, traversait la Manche pour venir placer ses billes du côté du Parc Duden. Pour la première fois depuis des décennies,

l’écart entre les Anderlechtois et les Saint-Gillois ne paraît plus être un fossé.

« Mais il est très important que le président s’y connaisse en football et s’entoure de gens compétents », met en garde Georges Heylens qui sait de quoi il parle puisque il a connu le même genre de situation en … 1975 ! En effet, le Bruxellois, arrivé à la tête du club unioniste en 1974, avait été recruté par un nouveau président, Ghislain Bayet, qui avait décidé de construire une nouvelle équipe (avec des grands noms comme Jan Verheyen, Leen Barth ou Harald Nickel), celle-là d’ailleurs qui affrontera Anderlecht en Coupe de Belgique au début de la saison. « Bayet savait ce qu’était le football», rajoute Heylens.

« Mais le danger avec des dirigeants venus de l’étranger, c’est de savoir s’ils viennent avec de bonnes intentions ou pas 

 tempère l’ancien gardien international Jacky Munaron. « Je ne connais pas personnellement les nouveaux investisseurs saint-gillois mais je constate que le club est en train de changer. Mais cela a l’air chouette dans leur nouveau stade Marien. »

L’Union, actuellement troisième de Division 1B, est en tout cas sur une spirale positive depuis quelques semaines. « Une victoire des Unionistes pourrait être un sacré boost pour eux pour la suite de leur saison », poursuit Munaron, entraîneur des gardiens depuis 2016 de l’équipe de football en salle de Halle-Gooik, champion en titre à l’Union belge. « Comme d’autres clubs tels que Malines, le Beerschot, voire Westerlo, l’Union veut revenir en Division 1. Mais la D1B, c’est vraiment dur car il n’y a qu’un seul montant à la fin du championnat. »

« En tout cas, l’Union n’aura strictement rien à perdre

», rajoute encore Georges Heylens, aujourd’hui devenu consultant pour une société de scouting de joueurs (il va voir encore au moins deux matches par semaine aussi bien en Belgique qu’à l’étranger). « Les joueurs ont vraiment tout à gagner mais ils vont surtout devoir jouer avec du courage et de la rage. S’ils y arrivent, ils peuvent faire mal à Anderlecht et ce serait une bonne chose pour le match. Du côté des Mauves, ils devraient logiquement s’imposer mais, vu leur façon de jouer ces derniers temps, ce n’est pas spécialement acquis… »

Réponse ce jeudi soir à partir de 20h45.

« Nous devons croire en nos chances »

Victorieuse 0-2 vendredi dernier sur le terrain de Tubize lors de la septième journée de championnat, l’Union Saint-Gilloise a confirmé sa montée en puissance et aborde ce match face à Anderlecht en pleine confiance. « Nous avons livré un match plein et mature face aux Sang et Or. C’était un match d’une très haute intensité et mes joueurs n’ont pas refusé le combat. Il était important d’aller chercher les Tubiziens assez haut en étant solides dans les duels. Notre vitesse nous a permis de faire la différence

», souligne Luka Elsner, l’entraîneur unioniste.

Après la victoire face à Tubize, Luka Elsner ne voulait pas encore se concentrer pleinement sur ce duel face à Anderlecht qui déchaîne toutes les passions chez les supporters saint-gillois. « Nous avons d’abord profité de notre belle victoire face aux Brabançons mais je comprends l’attente qu’il y a autour de ce match et nous avons travaillé en amont pour préparer cet affrontement face aux Mauves. »

Dans cette véritable affiche des seizièmes de finale de la Coupe de Belgique, l’Union Saint-Gilloise ne part évidemment pas avec les faveurs des pronostics mais les Jaune et Bleu ont les armes pour faire mal à une équipe d’Anderlecht qui n’est pas encore totalement rassurée malgré sa récente victoire contre le Standard. «

»Nous pouvons être confiants pour ce match mais il faudra surtout rester modestes. C’est important si nous voulons nous donner les moyens de rivaliser avec les Anderlechtois.

Si l’exploit est possible pour l’USG, ce match de Coupe de Belgique n’est pas pour autant une priorité pour Luka Elsner. « Nous devons croire en nos chances et nous avons bien évidemment envie de poursuivre l’aventure en Coupe de Belgique mais ce n’est pas le match le plus important de la semaine. Le championnat et notre déplacement à OHL sont prioritaires. »

 

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