Une semaine après la défaite contre Westerlo, la pression est montée d’un cran à Tubize. “La semaine vécue après cette défaite contre Westerlo est à l’image de la saison que nous sommes en train de vivre : compliquée”, confirme Josselin Croisé, le directeur général de l’AFC.
Que ce soit direction, staff ou joueurs, on a mis les bouchées doubles pour tenter de sauver le club. “Tout le monde fait le nécessaire afin que l’on n’ait rien à se reprocher. On a fait tout ce qu’il fallait pour mettre les joueurs dans les
meilleures conditions, ils ne manquent de rien. Aujourd’hui, tout est entre leurs pieds. Les joueurs veulent des responsabilités, à eux d’y faire face.”
Le bilan, la direction le dressera au terme de la saison. “Je ne pense pas que l’on puisse se reprocher grand-chose, à part dans le choix de certains joueurs. Mais ça, c’est à la fin du bal qu’on fera le bilan.”
Une pression des playoffs 3 que les Tubiziens avaient déjà vécue il y a un an. “Avec un championnat composé de huit équipes seulement, les chances de se retrouver en playoffs 3 sont grandes. Et si en plus vous êtes le plus petit budget de la série, ça n’aide pas. On aurait pu, on aurait dû mieux faire, malheureusement, on se retrouve dans ces playdowns et donc, en difficulté.”
À quelques heures d’une
double confrontation avec l’Union, la pression monte. “On n’a pas attendu ce match de l’Union pour avoir la pression. On l’a depuis le début de la saison.”
Une relégation en D1 amateurs aurait inévitablement de grandes répercussions sur l’ensemble du club. “On préfère ne pas envisager cette hypothèse pour l’instant.”
La direction n’a pas chômé cette semaine puisqu’elle s’est présentée, comme la plupart des clubs, devant la Commission des licences mercredi. “On a prouvé notre continuité, on paie nos salaires, aucun joueur ne fait grève, on a répondu à toutes les questions. C’est désormais à la Commission des licences de nous délivrer ce précieux sésame. On aura une réponse le 11 avril, mais nous sommes plutôt confiants.”
Christian Bracconi, l’entraîneur de Tubize, le sait, son équipe n’aura pas le droit à l’erreur lors de sa double confrontation face à l’Union. Pire, une défaite ce vendredi et les chances de maintien se réduiraient sérieusement. “En cas de défaite, nous n’aurions plus notre destin entre les mains. Mais on ne doit pas aller à l’Union en pensant à ça. On doit y aller avec l’envie de gagner”, confie le coach.
Il faudra aussi gérer la pression.
“La situation est déjà suffisamment anxiogène, difficile, qu’il ne faut pas en rajouter, afin d’éviter de mettre les joueurs dans une situation de stress trop importante. Le maintien se jouera entre l’Union et nous, l’équipe la plus fraîche physiquement et mentalement s’en sortira.”
C’est désormais aux joueurs de répondre présent. “Je n’ai pas senti mon groupe abattu mais plutôt révolté. Maintenant, la seule vérité, c’est celle du terrain.”