Ce nul arraché en fin de match sauve les meubles.
P
ietro Perdichizzi et ses
coéquipiers ont sauvé
l’essentiel sur la pelouse
de Tubize ce dimanche.
Avec ce nul, ils entretiennent
leur bonne spirale avant de se
préparer pour les playdowns.
Un an tout juste après avoir disputé
les Playoffs 2, l’Union SaintGilloise
découvrira une autre facette
du championnat de Division
1B : les Playdowns. D’ici un mois,
et un déplacement à Westerlo le
23 mars, les Unionistes entameront
les six rencontres les plus importantes
de leur saison afin de
sauver le club. Et si les hommes
de Marc Grosjean entameront
cette dernière ligne droite avec
quatre points d’avance sur la lanterne
rouge, grâce, notamment,
au partage acquis ce week-end
dans les derniers instants grâce à
une frappe de Pietro Perdichizzi.
« Ce fut une double récompense
pour nous », pointait le défenseur
central unioniste.
« Un tel partage nous permet de rester
dans une bonne spirale au niveau
mental et de mettre un coup
supplémentaire psychologiquement
aux Sang et Or. »
Dimanche après-midi, l’USG a, à
nouveau, montré deux visages :
inquiétant en première période et
conquérant au retour des vestiaires.
« Il était impossible de jouer au
football durant le premier acte sur
un parterre gelé et impraticable.
Nous n’avions aucun appui sur
cette partie gelée tandis qu’en seconde
période, il était possible
d’évoluer au football. »
Et tant mieux pour l’Union qui a,
dès lors, assuré l’essentiel en évitant
de s’incliner dans le match à
ne pas perdre.
« Tubize est une équipe qui nous
pose de nombreux problèmes. Cela
fait deux saisons que je suis au club
et que nous souffrons lors de ces
derbies. Fort heureusement, nous
décrochons toujours les points importants.
Je pense notamment à ce
partage cette saison et, surtout, la
victoire de l’an dernier qui nous
qualifiait pour les playoffs 2. »
De bons souvenirs que les
hommes de Marc Grosjean devront
garder en mémoire au moment
de débuter les Playdowns.
Car c’est bel et bien dans quatre
semaines que les choses sérieuses
débuteront.
« Nous espérons être épargnés par
les blessures à partir de maintenant
», pointait encore Pietro Perdichizzi.
« Ce week-end encore, nous avons
perdu Nathan Kabasele en plein
match. Nous espérons dès lors que
cela ne soit pas trop grave et que
nous récupérerons tout le monde
pour les Playdowns. Tout au long
de la phase classique, le coach a dû
bricoler au gré des rencontres. Dans
ces conditions, ce ne fut pas
évident. Mais avec un noyau au
complet, je ne me fais aucun souci
pour nous. Le groupe est suffisamment
costaud pour se maintenir. »
Mais avant cette période critique,
Perdichizzi et ses comparses profitent
d’une semaine de congé
avant de se retrouver lundi pour
une reprise des entraînements.
S’en suivra un stage de quatre
jours à Spa, histoire de relancer la
machine.
« Il sera primordial de débuter les
playdowns de la meilleure manière
possible. Les quatre semaines restantes
doivent nous permettre de
nous ressourcer et de nous préparer
au mieux. »
Histoire d’aborder le déplacement
à Westerlo, le 23 mars prochain,
avec le couteau entre les
dents.
Marc Grosjean estime que son groupe sera prêt pour ce nouveau défi.
« Préparés aux playdowns »
En l’espace d’un an, l’Union
Saint-Gilloise aura tout connu, ou
presque. Après avoir disputé les
playoffs 2 l’an dernier, en se frottant
aux formations de Division
1A, le club bruxellois disputera
les terribles playdowns. Finalement,
il ne reste plus que la
course au titre à vivre pour le club
saint-gillois…
« En ce qui nous concerne, nous
préparons notre participation aux
playdowns depuis notre défaite
face à Roulers au début du mois de
janvier (NDLR : 1-2) », avançait
Marc Grosjean. « Je pense qu’il est
plus intéressant de savoir rapidement
qu’on devra passer par là que
d’y être confronté à l’ultime journée,
comme Tubize l’an dernier.
Psychologiquement et mentalement,
nous sommes donc prêts
pour ce nouveau défi. »
Six matches au cours desquels les
Unionistes n’auront qu’une
marge d’erreur très réduite puisqu’ils
ne disposent « que » de
quatre petites unités d’avance sur
la lanterne rouge.
« Cette compétition sera très compliquée
car ce ne sont pas toujours
les meilleures équipes qui s’en
sortent. Il s’agira d’aller à la guerre
lors de chaque sortie. Et en cas de
défaite, il faudra être assez fort
pour nous relever. »
D’autant plus que Tubize ne se retrouve
pas dans la même situation
que Lommel l’an dernier. Les
Limbourgeois comptabilisaient
en effet six points de retard sur
Louvain, avant-dernier, au moment
d’entamer les PO3. Les Sang
et Or, eux, n’accusent qu’un retard
de deux petits points sur
Westerlo.
« Chaque équipe présente en playdowns
devra se méfier car tout
reste possible. Tout n’a pas toujours
tourné pour Tubize, mais c’est une
équipe qui sait jouer au football.
L’Union devra donc se concentrer
sur son jeu et assurer le plus vite
possible son maintien. »
En espérant que les Saint-Gillois
soient enfin épargnés par les pé-
pins physiques dans cette dernière
ligne droite. Car dimanche
après-midi, Marc Grosjean a rapidement
été privé de Kabasele, qui
venait alors s’ajouter à la longue
liste des blessés.
«À ce niveau-là, nous avons vécu
une saison catastrophique. Dans
ces conditions, je pense que nous
avons tiré le maximum du potentiel
du groupe. J’espère que je retrouverai
tous les absents rapidement
et que mes joueurs profiteront
de leur semaine de congé. Ensuite,
nous nous retrouverons pour
notre stage de quatre jours à Spa où
nous aurons l’occasion de nous retrouver.
J’attends beaucoup de cette
période où j’espère voir un véritable
esprit de groupe. »
Tout cela avant de passer aux
choses sérieuses face à Westerlo le
23 mars prochain. –