“On a bien dû me poser la question plus d’une centaine de fois ! Oui, il existe un lien de parenté entre Franky Vercauteren, l’actuel mentor du Cercle, et moi-même. Mais il est très lointain. Son père et mon arrière-grand-père étaient cousins. Et hormis dans les couloirs d’un stade de football, on ne se rencontre jamais nulle part ailleurs.”
Ainsi s’exprime Julien Vercauteren, le médian offensif de l’Union, pour qui la venue du leader de la 2e tranche et du classement
général constitue une affiche alléchante. “Pour la première fois de la saison, nous venons d’enchaîner deux victoires et la confiance est revenue dans le groupe. Et si les Brugeois possèdent une redoutable armada, nous aurons l’avantage de jouer à domicile et désirons ardemment prendre des points face à un ténor. Nous disposons de pas mal d’arguments pour faire douter une formation qui aime jouer au football, comme nous. Le spectacle devrait en tout cas être au rendez-vous.”
Quand il est dans un bon jour, le feu follet saint-gillois est tout simplement irrésistible. Après avoir percé au Lierse, il se vit offrir un beau contrat à Nice. Mais la concurrence impitoyable et plusieurs blessures musculaires l’empêchèrent d’y montrer sa réelle valeur. “Après trois saisons où j’ai très peu joué, je devais absolument rebondir. L’Union m’a offert un contrat d’un an. Depuis, le point positif est que j’ai enfin pu
enchaîner les matches pour la première fois depuis très longtemps, sans me blesser. Par contre, j’aurais souhaité faire preuve de davantage de régularité, même si j’ai marqué sept buts et délivré cinq ou six assists.”
Julien sait qu’il doit encore, notamment, s’améliorer mentalement. “Cela viendra avec l’expérience. Je suis généralement très sévère avec moi-même et donc bien conscient que je peux faire encore mieux. Il me reste huit matches pour monter en puissance.”
Bertjens est blessé au pied et Tabekou est parti au Cameroun en raison du décès de sa maman. Luvumbu et Mboko les remplacent dans les 18.