À l’image du groupe saint-gillois, Kenneth Houdret manque de chance. Après un début de saison perturbé par une blessure, le transfuge de Louvain avait réussi à faire sa place dans le groupe avant la trêve hivernale. “Malheureusement pour moi, j’ai été victime d’une déchirure à l’ischio une semaine après la reprise”, fait-il savoir. “J’ai manqué le match contre Roulers et j’ai perdu ma place. La concurrence à mon poste est rude : nous sommes trois pour deux places. Le coach privilégie les anciens à ces postes, mais je m’accroche et reste motivé. D’ailleurs, les circonstances
m’offrent une belle opportunité de me montrer.”
Kenneth Houdret s’alignera en pare-chocs aux côtés de Jordan Massengo. “En match officiel, ce sera une première, mais nous avons déjà joué ensemble lors de matches amicaux. Il n’y aura pas de souci.”
Depuis le banc, Kenneth Houdret a, comme tout le monde, difficilement vécu les dernières semaines de l’équipe. “J’ai entendu cette semaine que nous avions évolué plus défensivement au Lierse. C’est une fausse impression. Certes, nous n’avons pas eu pléthore d’occasions, mais l’ambition était toujours d’aller droit au but, et il faut bien se rendre à l’évidence : vu les mauvais résultats qui se sont accumulés, l’équipe a perdu confiance en ses moyens. Nous n’osons plus entreprendre. Il faut absolument bannir ces mauvaises pensées. Il faut impérativement un déclic pour que
(sourire) nous retrouvions nos bonnes sensations. Une chose est cependant sûre : il faut plus de caractère dans notre jeu, montrer qu’on en veut. Trop souvent avons-nous donné l’impression de baisser les bras dès que nous avons encaissé un but. J’espère pourvoir apporter ce regain de niaque. En tout cas, quand je jouais, on gagnait. J’espère donc être le porte-bonheur de mon équipe.”
Rétabli à l’épaule, Kudimbana signe son retour, tout comme Bertjens. Perdichizzi et Morren purgent leur dimanche de suspension, alors que Martens et Ferber, récemment opérés, ont une indisponibilité évaluée entre 4 et 6 semaines.