Après avoir manqué les playoffs de justesse l’an dernier, quel est le réel objectif des Sang et Or cette saison ?
On aimerait viser cette quatrième place. Et je suis certain que nous avons les capacités pour y parvenir. Ce ne sera pas simple, mais nous devons être compétitifs.
On l’a vu avec des équipes comme l’Union ou Roulers, la participation aux playoffs 2 peut être bénéfique. Est-ce devenu une nécessité du côté de Tubize ?
C’est une excellente vitrine. Et cette vision, nous en avons encore plus besoin que l’an dernier. C’est important
pour notre image sur le sol belge, mais aussi à l’international.
D’autant que la saison sera loin d’être un long fleuve tranquille, les huit équipes ayant réalisé un grand mercato.
Dans un tel championnat, chaque équipe se doit de bien préparer sa saison. Et il est clair que certaines écuries ont effectué une très bonne période des transferts. À nous dès lors de trouver notre chemin pour survivre.
Cela passe-t-il par des partenariats avec des clubs ?
Nous n’avons pas les moyens d’investir des millions. La Belgique est un pays entourée de grandes compétitions. Nous essayons dès lors de trouver des partenaires pour grandir. J’ai visité de nombreux clubs ces derniers mois afin de travailler main dans la main. C’est de cette manière que nous avons su attirer le capitaine des U20 japonais, Sakai et le Coréen Ki-Wook Hwang. Pour notre projet, c’est une excellente chose de pouvoir compter ces joueurs parmi nous.
Arrivé en août 2014,
Sportizen est présent depuis trois ans à Tubize. Êtes-vous toujours content et ambitieux ?
Depuis notre arrivée, nous avons développé le club. Tubize est devenu professionnel et ce, à tous les niveaux. Sportivement, nous n’avons pas atteint nos objectifs l’an dernier donc il y a une légère déception. Mais cela fait partie du sport. Cela nous permet de travailler encore plus cette saison pour grandir et continuer notre mission d’intégration des joueurs asiatiques en Belgique. Nous souhaitons être un pont entre le football asiatique et les championnats européens.
Lee s’est installé dans le onze de base tubizien. Est-ce une fierté ?
Oui, on en est fier. C’est une raison qui nous pousse à continuer notre investissement ici.
En fin de saison, Régis Brouard a été écarté. C’était votre décision. Pourquoi ?
Tout d’abord, je voudrais dire que je n’ai aucun regret quant à cette décision. Si nous n’avons pas atteint le top 4, c’est pour certaines raisons. Et Régis
Brouard n’était pas étranger à cela. Nous devions prendre une telle décision pour faire réagir le club. Si nous ne l’avions pas prise, peut-être que la fin de saison aurait été encore plus catastrophique. Et dans une telle situation, c’est à moi de prendre la responsabilité d’écarter le coach.
Pour ce nouvel exercice, vous avez décidé de faire confiance à Sadio Demba. Y-a-t-il une raison particulière derrière ce choix ?
Nous souhaitions nous reposer sur un coach qui comprenait et connaissait le championnat. Il a déjà connu des titres et des promotions avec différents clubs, ce n’est pas rien. C’est un entraîneur qui travaille beaucoup et qui a une ligne de conduite claire. Le groupe passe avant les besoins individuels. Il souhaite faire grandir ses joueurs et c’est ce que nous apprécions et ce dont nous avions besoin.