Derrière chaque footballeur se cachent des statistiques intéressantes. Dans le chef d’Anthony Schuster, l’ailier tubizien, sa réussite aux tirs au but était frappante. Avant de débarquer au stade Leburton cet été, il affichait un bulletin parfait depuis le point de penalty. Lorsqu’il était aux Herbiers, son précédent club, il avait en effet transformé 21 tentatives sur… 21 ! Une série qu’il aspirait à prolonger en Belgique avant de voir son « péno » filer à côté des buts de Wouter Biebauw samedi dernier.
« Sur le moment même, j’ai peut-être eu un problème d’appuis ou de position de pied », pointait-il ce vendredi.
« Cela fait partie du football, mais ne comptez pas sur moi pour me dégonfler lorsque nous hériterons d’un nouveau penalty. Je prendrai à nouveau mes responsabilités car je me sens bien dans cet exercice. Ce raté date du week-end dernier et je suis déjà tourné vers l’avenir ; même si nous avions une chance de revenir au score. »
D’autant que sa bonne première apparition officielle sous la vareuse tubizienne ne doit pas être occultée par ce fait de match. Déroutant sur le flanc, le Français a du football dans les pieds et sait faire jouer ses partenaires.
« Je ne suis pourtant pas encore à 100 %. Je sais donc que je peux – et que je dois – apporter plus à l’équipe. Ma préparation fut décalée avec une blessure au dos. J’ai déjà remarqué que nous héritions de beaucoup d’espaces en D1B et c’est quelque chose que j’affectionne. »
Débarquant de National, l’ailier découvre le championnat de Belgique, Tubize et la philosophie de jeu de Sadio Demba. À son rythme, il compte s’imposer comme une valeur sûre dans les rangs des Sang et Or.
« Ma famille s’est installée et j’ai été accueilli comme il le fallait. Tout est réuni pour que je réalise une bonne saison. Je veux simplement mettre mes performances individuelles au service du collectif. Car c’est bien de cela que l’on parle : pour atteindre nos ambitions, nous devons former un groupe. C’est un point sur lequel le coach revient continuellement. »