Dix matches de très haut niveau attendent les Saint-Gillois dans ces playoffs 2. De quoi se mesurer à quelques-unes des bonnes formations de l’élite. À des moins bonnes aussi. Mais tout cela permettant en tout cas de jauger véritablement les hommes de Marc Grosjean qui, soyons honnêtes n’ont pas grand-chose à perdre dans cet exercice, si ce n’est d’éviter les déculottées…
À côté de ces affiches qui offriront aux supporters un brin de nostalgie, l’Union attendant d’affronter des équipes de D1 en compétition depuis la saison 1972-1973, d’autres enjeux,
et non des moindres, se joueront aussi en coulisses. Certains joueurs vont devoir mener de front une autre bataille. Celle de leur avenir professionnel. La direction a, et va encore, multiplier les entrevues pour convenir avec les joueurs ceux qui composeront encore le noyau la saison prochaine. On sait que huit d’entre eux ont déjà vu leur option levée parmi lesquels on retrouve Martens, Neels et Perdichizzi. D’autres vont devoir encore passer devant la direction. Probablement pour entendre qu’ils sont libres de partir et qu’aucun contrat ne leur sera proposé. Les noms sont pour l’instant bien gardés mais on peut supposer qu’un joueur comme Vincent Vandiepenbeeck, également pris par son occupation professionnelle, voudra tourner la page Union alors qu’il ne bénéficie quasiment plus de temps de jeu.
On retrouvera aussi ceux que l’Union veut prolonger mais qui se feront languir, attendant de voir si quelques propositions ne pourraient pas
s’immiscer dans les tractations de fin de saison.
Reste les cas à part, comme Nicolas Rajsel par exemple, qui dispose encore d’un contrat d’un an. On sait que plusieurs formations, dont au moins une de l’élite qui n’est pas dans le groupe des Saint-Gillois, suivent attentivement ses prouesses et les playoffs 2 s’annoncent comme un moment de vérité pour son avenir. L’ailier français ne s’est pas toujours montré très régulier cette saison et certaines formations se tardent de le voir à l’œuvre face à des adversaires d’un certain calibre pour trancher son cas. Un petit coup de pression qui devrait permettre de voir l’ancien joueur du PSG sous un meilleur jour. En définitive, c’est bien l’Union qui s’en frotterait les mains puisqu’à défaut de belles performances, l’ailier resterait au bercail, permettant à l’Union de profiter de ses qualités un an de plus et dans « le pire des cas », vendrait sa pépite au plus offrant et réalisant du même coup une sacrée plus-value qui soulagerait les finances du club.
Ces playoffs 2 devraient donc se jouer autant sur le terrain qu’en dehors. En espérant que cela ne gâche pas le spectacle.