Êtes-vous toujours en contact avec votre ancien coéquipier ?

Shean Garlito : Pas vraiment. Lorsqu’on se voit en championnat, on discute toujours un peu mais nous ne communiquons pas ensemble autrement. J’ai davantage gardé des contacts avec Adrien Saussez qui avait fait une brève pige à l’AFC Tubize la saison dernière.

Lou Wallaert : Quand nous nous croisons dans le cadre d’un match, nous échangeons les politesses habituelles mais, sinon, en dehors du football, nous ne sommes pas restés en contact.

Quel est votre meilleur souvenir footballistique avec l’autre ?

S.G. : Je garderai en mémoire toutes les rencontres que nous avons disputées ensemble avec l’équipe première. C’était à chaque fois un grand moment pour nous deux car nous venions des catégories de jeunes. D’ailleurs, la première fois que nous étions titulaires ensemble, c’était il y a trois ans mais je ne me rappelle plus contre qui. À part ça, je me souviens de tournois internationaux lors desquels on affrontait des formations comme le Standard ou encore Mönchengladbach.

L.W. : Shean a intégré l’équipe première avant moi mais je me souviens que c’était toujours spécial quand on évoluait ensemble sous la vareuse de Tubize. On a connu de bons et moins moments mais c’est un joueur avec qui j’ai connu de belles années au sein du club.

Comment était votre ancien coéquipier dans ou en dehors du vestiaire ?

S.G. : Lou est une personne assez réservée. Il n’était pas du genre à prendre la parole sans qu’on la lui donne. Il se concentrait énormément avant les matches mais n’avait pas forcément de rituel.

L.W. : Shean était quelqu’un de réservé, travailleur, gentil et avec une bonne mentalité. Il était toujours à l’écoute des consignes. Et je pense qu’il n’a pas changé aujourd’hui.

Quels sont le(s) point(s) fort(s) et le(s) point(s) faible(s) de votre homologue ?

S.G. : Le plus grand point fort de Lou est son déplacement entre les lignes. De plus, il est doté d’une aisance technique qui en ferait pâlir plus d’un. Par contre, du moins à l’époque, son point faible était l’agressivité. J’avais plus tendance à aller au duel que lui.

L.W.: Shean a un gros volume de jeu et ne s’avoue pas facilement vaincu. Techniquement, il est aussi bon. En fait, c’est un joueur assez complet. Par contre, je me souviens que tactiquement il éprouvait quelques difficultés. Mais je suis certain que cela a dû changer avec les années.

Pensez-vous que votre futur adversaire va se maintenir en Division 1 B ?

S.G. : Au jour d’aujourd’hui, c’est vraiment compliqué de le dire. Le niveau de cette année est très relevé et cela dépend des matches. Si l’Union commence à enchaîner les bons résultats, elle peut rapidement assurer son maintien dans la division. Maintenant, si elle ne parvient pas à stopper la spirale négative dans laquelle elle est embourbée depuis un certain temps, ça compliquera les choses. Mais seuls les résultats décideront de leur sort.

L.W.: Je pense que Tubize a les atouts pour se maintenir en D.1B. Ils ont déjà prouvé qu’ils avaient les qualités pour le faire en tout cas.

Les trois dernières joutes opposant vos deux équipes ont souvent été animées. Comment expliquez-vous cela ?

S.G.: Nous sommes proches l’un de l’autre au niveau géographique mais aussi mathématique, ce qui rend nos duels tendus. Certains appellent ça un derby mais je pense que c’est plus eux qui utilisent ce terme car ça ne s’est pas toujours bien passé chez nous. Certains doivent être revanchards aussi mais ça ne reste qu’un match de championnat et on abordera ce duel comme tous les autres.

L.W.: Tubize a un jeu physique et un gros impact ce qui peut parfois envenimer les débats. De plus, les Sang et Or ont toutes les ficelles du métier pour s’imposer, usant de toutes les stratégies possibles. Enfin, cela reste un derby vu que nous sommes voisins, ce qui ajoute une dimension particulière à chaque fois que nous nous rencontrons.