Marc Grosjean, c’est l’un des coachs les plus expérimentés de la Division 1B. Une expérience forgée depuis plus de 20 ans sur les pelouses belges, luxembourgeoises mais aussi d’Arabie Saoudite.
En poste depuis un an et demi à l’Union Saint-Gilloise, Marc Grosjean a eu l’occasion de vivres des émotions très contrastées entre la joie d’avoir maintenu le matricule 10 au sein de l’antichambre de l’élite et celle d’amertume de voir son équipe piétiner sans parvenir à enrailler la spirale négative, à l’image du début du second tour l’an dernier ou de la mauvaise passe actuelle.
Malgré ça, le coach reste fidèle à ses principes et à sa méthode.
Une communication sans détour.
Que ce soit avec son groupe ou vis-à-vis de l’extérieur, Marc Grosjean accorde un soin tout particulier à communiquer. Le coach saint-gillois voit très régulièrement ses joueurs entre quatre murs, dans le blanc des yeux. Lors de ses séances, tout est décortiqué, tout est abordé. Il souhaite comprendre l’état d’esprit de ses joueurs et les conséquences que cela peut avoir sur leurs prestations. Un moment important qui permet d’avoir une conversation aussi honnête que possible. En retour, il expose et analyse, parfois vidéo à l’appui, ce qu’il attend de ses joueurs.
Lors des différents matches, le mentor saint-gillois a généralement deux attitudes. « Soit il va énormément parler, recadrer et expliquer les choses aux joueurs, soit, quand cela ne tourne pas, il va pousser un coup de gueule dans le vestiaire, comme la semaine dernière à la mi-temps du match face à Lommel», explique Erick Rios, le T2 de Marc Grosjean.
Un coaching centré sur l’explication et la pratique.
Un geste ou une démonstration valent parfois mieux qu’un long discours. C’est l’un des credos du coach liégeois. Si la communication occupe une place centrale dans sa méthodologie, Marc Grosjean affectionne également la mise en pratique concrète et les exercices tactiques, moment indispensable pour comprendre et même convaincre son groupe. En démontrant, exercices à l’appui, l’intérêt de corriger les détails, il parvient à faire adhérer son groupe à sa méthode. Cela ne l’empêche pas, bien sûr, de se faire entendre et de recadrer, parfois même de manière plus virulente, ses joueurs.
Comme Régis Brouard, il protège son groupe.
Même si les choses tournent mal, Marc Grosjean protège coûte que coûte son groupe. Il tendra parfois à nuancer une contre-performance et surtout à la relativiser. Cela ne veut pas dire qu’il va se voiler la face mais à tout le moins atténuer les effets secondaires qui pourraient venir d’une déconvenue.
Il ne rate rien ou presque dans la vie de son «équipe. Il analyse et reste attentif au développement de son groupe. Sur le terrain mais aussi en dehors. Il cerne rapidement les éléments moteurs, les suiveurs et les bosseurs. Cela lui permet de veiller à l’unité de son groupe et de s’assurer que personne ne soit laissé de côté en cours de route.