Une semaine après avoir été chercher une victoire importante face à Louvain, les Unionistes vont boucler le premier tour du championnat à Lommel. Un concurrent direct pour le maintien qui retrouve des couleurs après l’intronisation de Walter Meeuws comme entraîneur. Une situation qui ne suffit pas à déstabiliser Georgios Kaminiaris et les Saint-Gillois.
Georgios Kaminiaris tire profit de la blessure de Geoffrey Cabeke pour grappiller du temps de jeu. L’ancien arrière gauche montois a été titularisé par Marc Grosjean pour les deux derniers matches et si son apparition face à Roulers avait laissé perplexe, sa seconde sortie face à Louvain samedi passé était nettement meilleure, à l’image de l’équipe.
« Plus je vais enchaîner les matches, et plus j’aurai confiance », lance-t-il. « Je me sentirai aussi de mieux en mieux physiquement et le fait de rejouer me fait un bien fou au moral ! »
L’occasion est belle pour Georgios Kaminiaris de prouver sa valeur aux yeux de son coach qui pointait il y a deux semaines que son arrière gauche était en forme au moment de palier à l’absence de Cabeke.
« Je ressens bien que je suis dans une bonne période et je savoure les moments où je suis sur la pelouse. C’est un réel plaisir de jouer. »
S’il était bien sûr ravi d’être rappelé à la rescousse, Georgios Kaminiaris a aussi réintégré l’équipe dans un moment pour le moins compliqué, l’Union peinant à (re)trouver le bon tempo en championnat.
« Je l’ai ressenti. C’est vrai que ce n’était pas le moment idéal pour rentrer dans l’équipe mais notre victoire face à Louvain a fait énormément de bien. On l’attendait ! Mais ce qui est aussi très important pour la confiance, c’est de ne pas avoir concédé de but. »
Et c’est justement la seconde fois que l’Union a réussi à tenir le zéro en championnat. la dernière fois remonte au second match… face à Louvain justement ! Depuis, tant la défense que l’attaque étaient les deux secteurs pointés du doigt. La première pour ses erreurs qui se sont quasiment à chaque fois payées cash. La seconde pour son mutisme.
« C’était une période frustrante. Nous avions des occasions mais ça ne finissait pas par rentrer alors que derrière, l’adversaire profitait de ses moindres occasions pour faire la différence », peste-t-il.
Aujourd’hui, tous les secteurs font face à une concurrence assez rude. La preuve avec des changements réguliers dans le onze. Et ce, à toutes les lignes.
« Elle est présente à tous les niveaux mais elle fait progresser et cela impose une rigueur de tous les instants. Chaque semaine, chaque joueur est obligé de bien prester. »
Dimanche, Georgios Kaminiaris espère être encore en mesure de pouvoir défendre son poste à l’arrière gauche malgré le retour de Geoffrey Cabeke. «Quand on joue, on y prend goût ! ». On ne peut pas vraiment lui donner tort.