Avec cinq unités sur neuf, l’Union n’a pas manqué son départ. Et elle a pu compter sur un Yannick Aguemon transfiguré. Rescapé du mercato de janvier, le transfuge de Strasbourg avait su convaincre les dirigeants saint-gillois de le conserver.
“Une confiance qui m’a fait beaucoup de bien”, affirme celui qui avoue avoir eu besoin d’une période d’adaptation. “J’ai dû assimiler pas mal de principes de jeu, m’adapter au style de l’équipe. Et cela ne s’est pas fait aussi vite qu’espéré. Cette fois, par contre, j’ai pu effectuer toute la préparation avec le groupe et j’ai donc eu le temps de travailler les automatismes avec mes coéquipiers. Je peux donc me montrer plus efficace.”
Avec, comme bilan de sa prestation très aboutie face au Lierse, un assist suivi d’un joli but inscrit du front. “J’ai été efficace, mais lors du match précédent, Mombongo et Rajsel l’avaient été plus que moi. Du moment que l’équipe en bénéficie, c’est le plus important. Nous avons un groupe où la notion de solidarité est très importante. Davantage que les prestations personnelles.”
Même si le flanc droit ne boude pas son plaisir.
“C’est bon pour la confiance. Dommage que nous n’avons pas su marquer le 3-1. Nous avons eu les occasions pour le faire, mais le ballon n’est pas rentré. Sinon, on gagnait ce match.”
Ce qui aurait permis à l’Union d’aborder les échéances suivantes l’esprit plus dégagé encore.
“Je pense aussi que, comme contre Tubize, on aurait pu bénéficier d’un penalty que l’arbitre n’a pas voulu siffler. C’est frustrant et rageant. Mais bon, cette série est très difficile et toutes les équipes se valent. On a quand même le sentiment au sein du groupe, qu’on est trop peu payé pour nos prestations jusqu’ici, même
si on doit aller de l’avant et jouer pour gagner tous nos matches, même en Coupe.”