Contraints d’effectuer des travaux de conformité dans leur stade, les responsables de l’Union ont dû se tourner vers celui du Heysel afin d’accueillir leurs matchs à domicile en D1B cette saison.
“Nous n’avions pas le choix”, explique Guy Brison, le manager du matricule 10.“Nous espérons bien entendu que les supporters nous soutiendront durant cette période. Jusqu’ici, nous avons enregistré une légère baisse du nombre d’abonnés (une centaine environ). En plus, ce premier match face au Lierse se jouera sur l’heure du midi. C’est vraiment très particulier.”
Le tout pour une location dont le prix mensuel, d’après nos informations
non confirmées par la direction, serait estimé à 5.000 euros. “Mais depuis quelques jours, nous recevons régulièrement des factures supplémentaires. C’est embêtant. Pourtant, nous ne pouvons rien faire d’autre que d’honorer nos engagements.”
Organiser un tel déménagement, surtout pour un club longtemps confiné à la D3, n’est pas une sinécure. Des préparatifs corsés auxquels le correspondant qualifié Olivier Dumonchaux a activement participé sur le terrain. “J’ai deux à trois fois plus de boulot qu’à pareille époque l’an dernier. Notre grande crainte est d’oublier d’amener quelque chose; même une paire de ciseaux, par exemple. On doit avoir tout ce dont on a besoin avec nous… Nous espérons accueillir entre 2 et 3.000 personnes. Car si le Lierse viendra avec 600 supporters, l’horaire, plutôt débile, du match et le fait que pas mal de gens sont encore en vacances, nous laissent supposer qu’il n’y aura peut-être pas la grande foule pour cette première au stade Roi Baudouin. Et en réfléchissant à plus long terme, le fait de jouer à domicile à des heures différentes en fonction des retransmissions télévisées ne facilitera
pas les choses : beaucoup de nos supporters travaillent en effet dans l’Horeca ou dans le monde du spectacle.”
Les responsables unionistes croisent en tout cas les doigts pour que tout se passe bien. “Je tiens à souligner que nous avons été très bien soutenus par le personnel du service des Sports de la Ville de Bruxelles. Mais il ne faut pas rêver. Tout ne sera pas parfait du premier coup, mais nous comptons sur la compréhension des personnes présentes dimanche au stade pour que cela se passe le mieux possible, dans une ambiance de fête. Dès l’aube, je serai présent avec plusieurs bénévoles afin de régler les derniers détails. La journée risque d’être longue, mais si l’Union gagne, la fatigue sera vite oubliée !”