Thierry Goudet et les Tubiziens ont repris le chemin des entraînements en Belgique. Nous avons fait le point sur le stage et sur les transferts avec le coach. Entretien.
Quel est le bilan final que vous tirez de ce stage en Corée ?
Tout d’abord, cela a été une très bonne expérience. Avoir vécu trois semaines là-bas a permis de souder un peu plus un groupe qui se connaissait déjà bien. Bien sûr, les matches amicaux ont été délicats car nous étions en pleine période de préparation avec un effectif réduit.
Vous n’aviez notamment plus d’arrière gauche et vous avez dû faire jouer Nico Garcia à ce poste.
Il nous manque un latéral gauche et c’est une priorité pour nous. Mais à présent, il faudra attendre les prochains amicaux pour voir quels sont nos manques. Il faut faire attention à l’homogénéité du groupe et c’est pour cela que nous allons prendre notre temps dans les transferts. Mais nous allons devoir aller chercher deux ou trois joueurs pour compléter le groupe.
Avez-vous des pistes prioritaires pour le moment ?
On les étudie avec Philippe Thys. Certains profils sont intéressants. Le but est que nous ayons au moins un nouvel arrière gauche avant le début du championnat afin de stabiliser la défense.
De plus, un joueur coréen devrait arriver sous peu.
Tout à fait. Nous avons retenu un joueur qui peut jouer devant et en tant qu’ailier. Nous sommes en discussion pour le faire venir mais nous devons d’abord trouver un accord avec son université. Nous avons eu plusieurs joueurs coréens à l’essai. Notamment un latéral gauche, mais ils étaient trop légers. Nous cherchons un joueur qui peut nous apporter un vrai plus.
Pour en revenir au stage, celui-ci vous a aussi permis de mieux connaître les joueurs. Vous sentez-vous en symbiose avec le groupe ?
Je pense qu’il y a une bonne relation mais vous savez, comme dans tous les groupes, il faut enchaîner les résultats derrière pour faire prendre la mayonnaise. L’entente est bonne mais à présent, nous allons tout mettre en œuvre à partir de jeudi pour bien aborder le championnat.
Quel a été le sommet du stage selon vous?
Cela a été le changement total d’environnement par rapport à ce que nous connaissions. Nous nous sommes retrouvés dans une ville comme Seoul où tout est grandiose et nous avons joué dans les stades utilisés lors de la Coupe du Monde 2002. Le jubilé de Kim a aussi été très intéressant. Nous avons pu mesurer toute la notoriété autour de lui. Pour moi, un moment très fort a aussi été le dernier match contre Jeonbuk. J’ai pu me mesurer au coach adverse qui a été sélectionneur de la Corée et j’ai pu en retenir de nombreuses choses.
Et au contraire, quel a été le point noir du stage ?
Il était trop long. Trois semaines, c’était trop long dans une préparation. Cela aurait été bien d’y aller quinze jours et d’avoir une semaine de plus de travail en Belgique. Mais c’est comme ça.