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« Un vrai cauchemar »
« Un vrai cauchemar »

Après trois mois de galère, Soufiane El Banouhi revient doucement dans le coup

Touché au péroné lors de
la préparation, puis
écarté pour une déchirure,
Soufiane El Banouhi
a vécu un début de saison très
difficile et n’a pas encore joué la
moindre minute officielle. Aujourd’hui,
l’arrière droit voit
doucement le bout du tunnel.
Tout cela alors que l’Union s’apprête
à accueillir ce samedi
OHL, son ancienne équipe.

Depuis un peu plus d’une semaine,
Soufiane El Banouhi a
fait son retour à l’entraînement.
Heureux comme un gamin de
pouvoir à nouveau taper dans la
balle avec ses coéquipiers, il entend
bien extérioriser sa fougue,
lui qui a dû la contenir pendant
près de trois mois. Évidemment,
le staff le suit de près pour éviter
une nouvelle complication qui
serait difficile à encaisser. Entre
sa blessure initiale, une fracture
du péroné, et la déchirure, intervenue
dans la foulée, les semaines
ont été pénibles pour
l’arrière droit alors qu’il voyait
son équipe enchaîner les sorties.
« Pendant ma fracture du péroné,
j’ai eu tendance à mettre plus de
poids sur l’autre jambe et à boiter.
Quand j’avais repris l’entraînement,
j’ai eu une déchirure. Au
début, je ne savais pas trop ce que
c’était. J’avais ressenti une douleur
à la cuisse mais la première
échographie n’avait pas dévoilé la
gravité de la blessure. J’avais alors
fait quelques entraînements et
j’ai rechuté. Ça a été un cauchemar.
Au final, j’avais plus de 10
centimètres de déchirure. »
Cette deuxième blessure a évidemment
fait mal psychologiquement.
« Ça a été un nouveau coup sur la
tête », reconnaît-il. « Comme tout
autre nouveau joueur qui arrive
dans un club, on a envie de prouver
aux supporters, aux dirigeants
et au staff qu’ils ont eu raison de
me faire confiance. Pour l’instant,
je n’ai pas encore cette opportunité.
Je ne vais pas dire que je me
sentais à l’écart du groupe mais
inévitablement, on ne fait pas
partie à part entière du groupe.
On ne peut pas contribuer au
match. »
Sa présence sur le banc dimanche
passé pour la venue de
Tubize lui a donc fait un bien
fou au moral, lui qui n’avait
plus connu ce sentiment depuis
la préparation.
« Je savais très bien que je ne jouerais
pas et que je n’irais pas
m’échauffer. Les différentes blessures
ont permis au coach de me
reprendre. Psychologiquement,
ça m’a aidé. J’ai retrouvé le
groupe, le vestiaire. C’est motivant
pour travailler d’arrachepied.
»
Si tout se déroule comme pré-
vu, Soufiane devrait progressivement
grappiller du temps de
jeu dans les prochaines semaines.
« Je ne me fixe pas d’objectif
quant à mon retour. Je veux
prendre le temps de revenir,
d’avoir des entraînements dans
les jambes et revenir dans le coup.
Je pense que je pourrai amener
quelque chose au groupe dans la
mesure où je connais par cœur
cette division et j’ai pu engranger
de l’expérience. Maintenant, c’est
à moi de prendre mon mal en patience.
»
Une fois qu’il entrera en ligne
de compte, il devra aussi regagner
sa place. Un défi de plus
pour Soufiane El Banouhi alors
que Thibaut Peyre et puis désormais
Ayrton Mboko ont pris
leurs marques à ce poste d’arrière
droit. –

« Nous avons parfois été
à sept chez le kiné… »

Avec un peu de recul, Soufiane
El Banouhi a bien sûr
suivi attentivement le parcours
de l’Union. « Frustrant.
Après les deux premiers
matches, je pensais vraiment
que nous étions lancés. Après
le 3-0 contre Westerlo et le 4-0
contre Roulers, l’équipe paraissait
solide mais au fil des
semaines, nous n’avons pas
été chanceux. Les joueurs sont
tombés et nous nous étions
parfois retrouvés à 7 dans le local
du kiné… »
Ce qui fait dire à l’arrière
droit saint-gillois qu’avec
une équipe complète,
l’Union aura d’autres arguments
à faire valoir. «Avec la
présence de tous les joueurs,
on est une équipe pour jouer
le top », explique-t-il.

 

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