Les Saint-Gillois affronteront le Bayer Leverkusen en Europa League tandis que les Mauves
défieront l’AZ Alkmaar en Conference League. Les deux clubs bruxellois peuvent rêver des demi-finales.
« Le plus grand danger ? Croire qu’on passera facilement »
VINCENT MILLER
Teddy Teuma.Photo News
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L’Union doit-elle, ou non, être déçue d’avoir tiré le Bayer Leverkusen ? D’un côté elle n’hérite (une nouvelle fois) pas d’un tout gros nom, sachant qu’elle aurait pu tomber -entre autres- sur des équipes du calibre de la Juventus ou de Manchester United. Mais d’un autre, elle peut se mettre à rêver d’une demi-finale. Et ce, pour plusieurs raisons.
Premièrement car elle vient de sortir, sans aucune discussion possible l’Union Berlin qui occupe la 4 e place en Bundesliga, alors que Leverkusen pointe à la 9 e position. Deuxièmement car elle disputera à nouveau le match retour « à domicile », lisez au parc Astrid. Et troisièmement car elle peut espérer que de nombreux fans fassent le « court » déplacement à l’aller, la BayArena se trouvant à moins de trois heures de route de Bruxelles. « Mais le plus grand danger de ce tirage, c’est de penser qu’on pourra passer facilement », prévient le coach unioniste Karel Geraerts. « Je peux vous dire que ce ne sera pas le cas. Ce sera un match du même niveau que Berlin. Ce sera du 50-50. Car Leverkusen reste un grand club allemand, avec une histoire et une tradition. »
« Nous gardons la Juventus ou United pour la finale », plaisante quant à lui Philippe Bormans, le CEO de l’Union qui se frotte d’ores et déjà les mains. Car cette historique campagne européenne a déjà rapporté près de 11 millions d’euros aux caisses de son club. Un montant énorme quand on sait que le budget du club saint-gillois tourne aux alentours des 20 millions d’euros. « Mais tout le monde sait que, chaque année, on subit une perte opérationnelle de 6 millions d’euros. Ce sera dès lors la première année où on aura un profit (NDLR : depuis l’arrivée des investisseurs anglais en 2018). »
L’AZ ayant été tiré en premier, Anderlecht aurait dû recevoir au retour. Mais les matches ont été inversés. La raison
? L’Union. Une heure plus tôt, l’USG a hérité de Leverkusen avec aller en Allemagne et retour en Belgique. Au Lotto Park comme ce fut le cas contre Berlin. Même si elle est locataire à Saint-Guidon, l’Union a la priorité sur Anderlecht de par sa deuxième place en championnat la saison dernière. «
La probabilité de cette situation était faible
», indique Philippe Bormans, CEO de l’Union. «
C’est malheureux pour Anderlecht. Nous le comprenons. Et nous leur sommes reconnaissants.
»
Ce scénario pourrait se reproduire au tour suivant.
Si les deux équipes sont encore en lice, Anderlecht sera contraint de jouer la première manche à domicile. En attendant, l’Union espère pouvoir ouvrir toutes les tribunes face à Leverkusen. Y compris celles de la «
Mauve’s Army
» et des «
South Leaders
». «
Cela fait partie des négociations avec Anderlecht
», confirme Bormans. «
Cela dépend notamment des tickets demandés par Leverkusen. On va en parler en interne et avec Anderlecht lundi et mardi.
»